Elle souffre d’une malformation du cœur : Rs 1 M pour sauver Anne-Gaëlle Joly, 3 ans

Mélanie, 21 ans, est la maman d’Anne-Gaëlle Joly, 3 ans. La petite souffre d’une malformation du cœur et doit se rendre en Inde d’ici le 30 juin pour se faire soigner. La famille doit trouver Rs 1 million pour financer le voyage, les soins et l’hébergement. La somme comprend aussi les frais du billet d’avion du médecin qui accompagnera l’enfant.

La maman d’Anne-Gaëlle lance un appel afin de trouver le montant nécessaire. Elle a obtenu la permission de la police pour une collecte publique. Elle est valable du 13 juin 2022 au 12 septembre 2022.

Le gouvernement, explique Mélanie, lui offre Rs 300 000 vu qu’elle avait déjà été subventionnée pour un premier voyage vers la Grande péninsule. Son enfant avait alors quatre mois et demi. L’opération avait coûté Rs 500 000 et tout l’argent avait été dépensé.

Après cette intervention, une deuxième était prévue quand Anne-Gaëlle aurait eu 8-9 mois. Mais la première intervention ne s’est pas passée comme prévu, ce qui a bouleversé la suite du traitement. Mélanie précise qu’en fait, trois interventions chirurgicales étaient prévues par les médecins s’occupant de la petite, la troisième vers ses 3 ans.

La maman soutient qu’une nouvelle intervention est possible maintenant parce que « le taux d’hypertension de l’enfant a bien baissé », selon son cardiologue qui a fait de son cas une affaire personnelle. « Il nous a dit clairement : il y a une lumière au bout du tunnel pour cette enfant. Mais pour ce qui est de l’opérer ou non, je vous laisse décider. Car il y a un gros risque qu’elle ne survive pas à l’opération », ajoute-t-elle.

Évidemment, les parents d’Anne-Gaëlle étaient très affectés en apprenant cette nouvelle. Toutefois, ils ont été encouragés par le fait que le taux d’hypertension de leur enfant avait diminué, ce qui augmente ses chances de survie. Suivant les recommandations de son cardiologue, le ministère de la Santé a alors contacté les parents pour leur demander de se préparer pour des soins en Inde.

Toutefois, il y a un nouvel obstacle et la famille en est bien consciente : le cardiologue n’a pas caché le fait que, vu les circonstances, cette nouvelle intervention pourrait arriver un peu trop tard. « Pourrait… ». Ce qui veut dire que l’opération peut aussi très bien se passer. Et attendre davantage ne ferait qu’augmenter le risque. La famille a ainsi décidé d’aller de l’avant.

« Anne-Gaëlle, c’est notre joie de vivre. Elle est une battante, une guerrière, qui lutte pour vivre. Nous ne voulons pas la perdre. Aidez-nous à sauver sa vie », dit Mélanie.