Une femme de 18 ans a été agressée au sabre, le lundi 12 février, par son compagnon de 25 ans. Au Défi Quotidien, ce dernier dit avoir agi dans un moment de colère.
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Cette habitante de Bambous craint pour sa sécurité. Jessica (prénom fictif) était au domicile de son concubin, à Bambous, mardi. Elle confie au Défi Quotidien que sa voisine lui a dit que son compagnon, que nous prénommerons Joseph, flirtait avec elle. Prise de colère, elle s’est disputée avec son amant.
Les choses ont dégénéré et Joseph a agressé Jessica à l’aide d’un sabre. Cette dernière a été blessée. Elle s’est rendue au poste de police de la localité où elle a porté plainte, puis à l’hôpital, où elle a eu les premiers soins. La jeune femme a été autorisée à rentrer chez elle après les traitements.
Contactée, Jessica explique que ce n’est pas la première fois qu’elle se fait agresser par Joseph. « Je vis en concubinage avec Joseph depuis deux ans et on a un fils âgé d’un an. Mo finn dimann li enn eksplikasyon kan mo vwazinn finn dir mwa li pe flert avek li. Li finn ankoler ek li finn tap mwa avek sab. Il est violent. Dans le passé, Joseph m’a agressée après qu’un ami m’avait appelée sur mon téléphone portable. Il soupçonnait que je le trompais avec mon ami. Or, c’est faux. Je ne sais pas pourquoi il se comporte de la sorte. Je crains pour ma sécurité. J’ai dû quitter le toit conjugal pour aller habiter chez ma mère non loin du domicile de Joseph. »
Changement de comportement
Jessica explique que le pire a été évité. « Si mo pa ti bare, mo ti pou gayn kout sab lor mo figir ek li ti kapav grav. C’était mon devoir de lui demander une explication, mais il n’a pas apprécié mon intervention. Il m’avait aussi giflée à plusieurs reprises. Je ne peux plus supporter les coups de Joseph. » Cette habitante de Bambous raconte qu’au début de sa rencontre avec Joseph, ce dernier était doux et calme. Et d’ajouter : « Ce n’est qu’après la naissance de notre enfant que son comportement a changé. »
Sollicité pour une réaction, Joseph est passé aux aveux. « Jessica pe ekout palab bann vwazinn. Li pe dyskit avek mwa, mo finn avoy enn sab lor li ek li finn blese. J’ai agi dans un moment de colère et je lui ai présenté mes excuses. Je n’apprécie pas qu’elle dispute avec moi sur la base de palabres. On s’est disputé bêtement. »
Joseph sera entendu par la police prochainement.
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