Elle meurt à la suite d’une injection: sa mère soupçonne une négligence médicale

Une femme de 19 ans, enceinte de deux mois, a rendu l’âme dimanche dernier. Elle avait été admise aux soins intensifs de l’hôpital SSRN de Pamplemousses, le 31 janvier, après une injection. Nathaniël Bert et son compagnon habitaient chez sa mère à Triolet depuis qu’elle est tombée enceinte. Mardi 26 janvier, elle ressent des nausées et souffre de vomissements. Sa mère l’emmène à la Medi Clinic de Triolet. Un médecin l’examine et lui prescrit des comprimés. La nausée et les vomissements persisteront. Le 31 janvier, sa mère la ramène à la Medi Clinic. Le même médecin l’examine et, suivant ses instructions, un infirmier lui fait une piqûre. La jeune femme s’est aussitôt évanouie. Le Samu est alerté et la transportera d’urgence à l’hôpital de Pamplemousses. Admise aux soins intensifs, elle subira un avortement spontané. Le dimanche 6 mars, Nathaniël Bert rend l’âme. L’autopsie pratiquée par le Dr Prem Chamane, médecin légiste, a attribué le décès à une septicémie. Selon une source du ministère de la Santé, la jeune femme qui souffrait d'asthme aurait eu une réaction allergique à la piqûre. La mère de la victime soupçonne une négligence médicale. « Ma fille souffrait d’asthme depuis ses 13 ans. Le médecin aurait dû l’interroger avant de lui prescrire une piqûre. S’il me l’avait demandé, je lui aurais dit. Nathaniël était ma fille unique. J’attendais avec impatience de devenir grand-mère. Elle devait se marier cette année. » Les funérailles de la victime ont eu lieu lundi.