Condamnée à trois ans de prison pour blanchiment d’argent, Christelle Bibi avait fait appel devant la Cour suprême. Elle avait, entre-temps, présenté une demande de libération sous caution. La cour intermédiaire la lui a accordée, le 27 septembre. Son avocat, Me Rex Stephen, a fait ressortir que le temps qu’elle a passé en détention préventive dépasse largement sa condamnation.
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La motion de libération sous caution de Christelle Bibi a été débattue, le 27 septembre, devant la magistrate Shefali Ganoo-Arekion. Son avocat, Me Rex Stephen, a demandé à la poursuite de prendre une décision. Car sa cliente a passé plus de trois ans en détention préventive.
Le 27 septembre, Me Poojanjali Gya, State Counsel, a informé la cour que Christelle Bibi a passé en détention préventive largement le terme d’emprisonnement imposé par la cour intermédiaire.
En janvier 2020, la cour intermédiaire avait condamné Christelle Bibi à trois ans de prison pour blanchiment d’argent. Toutefois, elle avait fait appel de cette décision. Par ailleurs, l’avocate de la poursuite a indiqué que l’appel de Christelle Bibi a été entendu le 6 septembre devant la Cour suprême. Et que le jugement a été mis en délibéré.
De ce fait, dans l’intérêt de la justice, dit l’avocate, il n’y a aucune objection à ce que Christelle Bibi soit relâchée sous caution. Après avoir écouté la déclaration de l’avocate de la poursuite, la magistrate Shefali Ganoo-Arekion a accordé la liberté sous caution à Christelle Bibi. Ainsi, celle-ci a obtenu la liberté en signant une reconnaissance de dette de Rs 200 000.
Christelle Bibi avait été arrêtée, le 27 mai 2017, à la suite d’une saisie au port, de 135 kg d’héroïne d’une valeur de Rs 2 milliards. Elle répondait de trois accusations de blanchiment d’argent. Christelle Bibi était accusée d’avoir reçu Rs 40 000, Rs 70 000 et Rs 70 000, de mars à mai 2016, à Rose-Hill et à Eau-Coulée. Elle avait plaidé non coupable.
Le 27 janvier 2020, Christelle Bibi avait été condamnée à trois ans de prison par la cour intermédiaire pour blanchiment d’argent.
La cour intermédiaire avait statué qu’il y avait des preuves indiquant que les montants que Christelle Bibi avait reçus proviennent d’une transaction illicite. L’instance a conclu que cette affaire est liée à un trafic de drogue. Christelle Bibi avait un antécédent. Elle avait été condamnée à la prison et à payer une amende en 2015.
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