Elle est en traitement en INDE - Jeeyanshi, 2 mois, fait appel à votre générosité

• Deepa Udhin, sa mère : « Aidez-moi, s’il vous plaît »

À peine âgée de 6 jours, la petite Jeeyanshi a pris l’avion avec sa mère pour se rendre en Inde. Elle y a subi une délicate intervention. Les traitements sont longs et coûteux. La famille sollicite la générosité des Mauriciens.

Elle a seulement deux mois. Et pourtant, la vie de Jeeyanshi Udhin ne tient qu’à un fil. Souffrant d’un problème cardiaque, le bébé se trouve actuellement en Inde pour des traitements. Mais l’argent fait défaut. Le coût de toute l’opération est estimé à 3 millions de roupies indiennes (environ Rs 1,7 million). Sa famille sollicite la générosité des Mauriciens. 

Quand j’ai vu dans quelle condition elle était, j’ai beaucoup pleuré. On m’a dit que les prochaines 24 heures seraient décisives…»

La famille a obtenu la permission de la police pour une collecte publique valable du 16 août 2022 au 17 novembre 2022. Mohess Joshi, 47 ans, un habitant d’Allée Tamarin, Bambous, détient le permis. La famille Udhin a été soutenue à hauteur de Rs 800 000 par le gouvernement, dont Rs 200 000 ont été dépensées pour l’achat des billets d’avion.

La famille Udhin d’Eau-Coulée est d’origine modeste. Le papa de Jeeyanshi, Nand Kumar, 30 ans, est receveur d’autobus, tandis que la mère, Deepa, est femme au foyer. Quand elle a accouché en juin, elle s’attendait, comme toutes les mamans, à mettre au monde un bébé en bonne santé. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. 

« Une heure après mon accouchement, mon médecin est venu me voir pour me dire ‘Madame, votre bébé ne va pas bien. Nous allons devoir l’admettre aux urgences (ICU) le plus vite possible.’ Je n’ai même pas eu le temps de la voir, la toucher, la prendre dans mes bras », confie Deepa Udhin. 

Elle avait seulement 6 jours quand nous avons pris l’avion et sommes parties en Inde»

Elle raconte qu’initialement elle ignorait ce dont souffrait sa fille. « On m’a juste dit qu’il y avait un problème. » C’est le lendemain, un samedi, qu’un cardiologue de l’hôpital du Nord, où on l’avait emmenée, a fait savoir à Deepa Udhin que Jeeyanshi avait un grave problème au cœur. « Il m’a dit qu’on ne pouvait pas traiter cela à Maurice. »

Un rapport médical est envoyé dans les plus brefs délais au ministère de la Santé, avec recommandation de se rendre sans tarder en Inde. « Le ministère a agi promptement pour que Jeeyanshi puisse prendre l’avion. Elle avait seulement 6 jours quand nous avons pris l’avion et sommes parties en Inde », explique Deepa Udhin, qui a fait le déplacement avec son bébé.

D’abord, Jeeyanshi a été emmenée à l’hôpital Apollo de Mumbai, où elle a passé deux semaines. Les médecins ont attendu que son cœur se développe un peu. « Les médecins m’ont dit que c’était trop risqué de l’opérer tout de suite. On a attendu. Après, ils m’ont recommandé de me rendre à l’hôpital Apollo de Chennai. Là-bas, les médecins ont conseillé d’attendre encore deux semaines, le temps que le cœur grandisse encore, vu que l’artère d’un bébé ressemble à un brin de fil, ce qui exigeait une intervention chirurgicale d’une précision absolue. Les médecins n’ont pas voulu prendre de risques inutiles », explique Deepa Udhin.

Le nourrisson est finalement opéré le 28 juillet et placé dans un appareil spécial. Pendant neuf jours, sa mère ne pouvait la voir. « Ensuite, les médecins m’ont dit qu’ils ne pourraient la garder indéfiniment dans cet appareil et que je pouvais aller la voir. Quand j’ai vu dans quelle condition elle était, j’ai beaucoup pleuré. On m’a dit que les prochaines 24 heures seraient décisives. On m’a demandé de prier… » 

Mais Jeetanshi Udhin est une « fighter ». Son état s’améliorant, elle est placée sous ventilation pendant trois semaines, puis sous oxygène pendant trois à quatre jours. Actuellement, elle est admise dans une salle normale, mais plusieurs traitements l’attendent encore.

Deepa Udhin s’arme de courage pour ce qui l’attend, après tout ce qu’elle a déjà traversé. Seule à Chennai avec son bébé qu’elle ne peut actuellement pas prendre dans ses bras, elle demande l’aide des Mauriciens. « Aidez-moi, s’il vous plaît, chers proches, chers amis, chers compatriotes… »