Après sept ans de vie commune, son concubin a décidé de l’abandonner, elle et ses enfants, pour se mettre avec une autre femme qui serait « pleine aux as ».
Depuis, Farziana, 39 ans, et ses bébés, qui n’ont qu’un an et demi et sept mois, vivent dans la misère. Animée par le désespoir et l’incompréhension, la trentenaire ne décolère pas. « Apparemment, c’est un coureur de jupons qui aime s’agripper aux femmes auxquelles il soutire de l’argent. Somme qu’il utilise pour s’acheter de la drogue », confie la jeune femme.
Pourtant, souligne-t-elle, ce fonctionnaire n’a pas toujours eu ce comportement. « Il s’est d’abord montré extrêmement doux et gentil. Il a mis toute ma famille dans sa poche. Ma mère l’aimait beaucoup. »
Ce n’est que bien plus tard, raconte Farziana, qu’il leur a montré son vrai visage, en commençant à soutirer de l’argent à la jeune femme. « Il a dilapidé toutes mes économies. Mon argent a servi à la rénovation de sa maison, située dans le Nord. Aujourd’hui, il m’a chassée de cette maison. Je n’aurais jamais cru qu’il agirait de la sorte envers moi », se lamente la trentenaire.
Ce qui lui brise davantage le cœur c’est que son ex-concubin lui avait promis de l’épouser à condition qu’elle divorce de son mari. « J’ai divorcé, mais lui n’a pas tenu parole », ajoute Farziana. Après leur séparation, elle est retournée vivre chez sa mère, à Port-Louis, qui vit dans une très modeste demeure au toit qui fuit en temps de pluie.
D’ailleurs, Farziana et sa mère ont vécu des moments très durs lors des récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur l’île. « Le Canal Anglais a cédé et l’eau a envahi la cour. Il s’en est fallu de peu pour que les bébés ne soient emportés par le courant », relate la sœur de la trentenaire.
Elle se dit triste de voir Farziana dans cet état. « Elle est abattue, malade et ne travaille plus. Elle ne s’occupe même plus correctement de ses enfants. C’est notre maman, qui est âgée et qui ne jouit pas d’une bonne santé, qui assume ces responsabilités. »
Une situation désespérante pour toute leur famille, lance la sœur de Farziana qui croyait que cette dernière avait finalement pu trouver l’âme sœur. « Aujourd’hui elle se retrouve seule, avec deux enfants sur les bras », regrette-t-elle. « S’il ne voulait plus de Farziana, il aurait dû penser à ses deux enfants et leur accorder une assistance financière. N’a-t-il donc pas de cœur ? » s’insurge-t-elle.
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