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Elle avait porté plainte contre son ex au CCID en février 2021 : une femme déplore l’inaction de la police devant l’IPCC

Le 19 septembre 2022, une habitante de Vacoas a saisi l’Independent Police Complaints Commission (IPCC). Elle a déposé une plainte par courrier électronique pour un cas de « Breach of Information and Communication Technologies (ICT) Act ». L’affaire remonte à plus d’un an. Elle accuse la police de n’avoir pris aucune action et se dit victime d’une justice à deux vitesses. Serait-ce parce que le suspect, qui est son ex-mari, est un fonctionnaire ? C’est la question que cette jeune femme se pose.

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Shabneez, âgée de 33 ans, a fait la chronologie des événements. Le 18 février 2021, en présence de son avocat, elle a déposé une plainte auprès du Central Criminal Investigation Department (CCID) contre son ex-époux, un pompier de profession, pour « Breach of ICT Act ». Le 13 juillet 2021, le département IT de la police avait examiné son compte Facebook et récupéré des informations relatives à cette affaire.
Dix-sept mois après (19 juillet 2022), Shabneez a de nouveau contacté le département IT de la police pour en savoir plus. On lui aurait fait savoir qu’un rapport avait été soumis à la police de Vacoas depuis le 6 août 2021. Un deuxième document a été envoyé le 19 janvier 2022.

Dossier pas encore transmis

« Je n’arrive pas à comprendre pourquoi aucune action n’a été prise contre mon ex-époux à ce jour. Le 3 août 2022, j’ai été informée, par le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), que le Main Case File n’était pas encore parvenu chez eux. Le 24 août 2022, j’ai contacté le DHQ de Curepipe et, le 13 septembre, ils m’ont envoyé un e-mail pour m’informer que le nécessaire allait être fait dès que le dossier leur serait transmis par le poste de police de Vacoas », explique Shabneez.

Elle poursuit : « En septembre 2022, alors que je suivais cette affaire avec les autorités concernées, j’ai été informée que mon ex avait fait sa déclaration à la police de Vacoas le 9 août 2021. Selon sa déclaration, il a reconnu que du 13 au 14 février 2021, il m’a envoyé des messages (y compris des messages audio) sur Facebook, via Messenger. »

Shabneez se demande pourquoi la police n’a-t-elle rien fait. Car, depuis le 19 juillet 2021, son département IT a validé le rapport en toute bonne foi et que son ex-époux avait avoué avoir commis une « Breach of ICT Act ». « Pourquoi, à ce jour, la police n’a-t-elle jamais jugé bon de l’arrêter et loger une accusation provisoire contre lui pour « Breach of ICT Act » ? Pourquoi le poste de police de Vacoas prend-il autant de temps pour transmettre le dossier principal au bureau du DPP ? La semaine dernière, alors que toutes les preuves sont là, quand j’ai téléphoné à la police de Vacoas, ils m’ont demandé de venir au poste pour faire un Further Statement », lâche-t-elle.

Elle demande à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) d’ouvrir une enquête sur cette affaire vu qu’elle soupçonne que plusieurs policiers essaieraient de protéger, « d’une manière ou d’une autre », son ex-époux qui est un fonctionnaire.

La rédaction a appris de son côté que l’enquête policière suit son cours. Une enquête a également été initiée au niveau de l’IPCC.

 

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