Live News

Elle avait été renversée par un autobus en 2018 : son imprudence mise en avant par la juge

La plaignante a déposé une réclamation de Rs 9 250 000 devant la Cour suprême après avoir été percutée par un autobus.

Une habitante d’Anse-Jonchée avait été renversée par un autobus le 19 février 2018 dans la localité. Sa réclamation de Rs 9 250 000 contre le propriétaire d’autobus et la compagnie d’assurance, GFA Insurance Ltd, a été rejetée le 11 janvier 2023 devant la Cour suprême. Le juge a considéré que l’accident découle de son imprudence.

Publicité

Lors du procès, l’habitante d’Anse-Jonchée a relaté qu’au moment des faits, elle était en Grade 11 et fréquentait un collège à Curepipe. Vers 6 heures du matin, elle s’est rendue sur l’autobus en compagnie de son père. Ce dernier, qui avait déjà traversé la route à Anse-Jonchée, a fait signe à un bus en provenance de Flacq et qui se rendait à Mahébourg de stopper à l'arrêt d’autobus. La plaignante a indiqué qu’elle a ensuite traversé la route pour prendre l’autobus après s'être assurée qu'il n'y avait pas de véhicules venant dans les deux sens.  Puis, tout à coup, elle s’est retrouvée sur le sol après avoir été percutée par l'autobus. 

Grièvement blessée, elle a été conduite à l’hôpital Jawaharall Nehru, à Rose-Belle, où elle a été admise. Elle a été blessée aux vertèbres lombaires, au bassin et au genou. Elle est restée alitée pendant une semaine à l'hôpital. La jeune femme a aussi ajouté que suite à cet accident, elle n’a pas pu se rendre au collège pendant plusieurs semaines, ce qui a considérablement affecté ses études. De plus, elle a eu beaucoup de difficulté à bouger et pratiquer une activité sportive en raison des douleurs, surtout au bassin.  En Cour Suprême, elle a précisé qu’elle ne suit aucun traitement médical actuellement, mais qu’elle prend régulièrement des anti-douleurs. Aujourd’hui, elle travaille dans un centre d'appels, car le travail ne nécessite pas beaucoup d'activité physique. 

Un consultant et chirurgien orthopédique a confirmé en Cour que selon un rapport en date du 15 juin 2018,  l'incapacité permanente de la plaignante est évaluée à 10 %. Cependant, un autre consultant et chirurgien orthopédique, qui témoignait au nom des défendeurs (le chauffeur d’autobus et la GFA Insurance Ltd) a indiqué avoir examiné la plaignante le 21 décembre 2020. Il a affirmé que cette dernière pouvait s'accroupir et se lever facilement et qu’à son avis, elle peut  pratiquer une activité sportive. Il a évalué l'incapacité fonctionnelle résiduelle permanente de la plaignante à 6 %. 

Faute de la plaignante 

Pour sa part, le chauffeur d’autobus a expliqué que le jour de l’accident,  il a vu le père de l’étudiante traversait la route devant son véhicule. Puis, quand la plaignante a apparu devant son véhicule, il a tenté de freiner, mais en vain. Le chauffeur d’autobus et la GFA Insurance, qui assurait l’autobus, ont nié toute responsabilité dans cette affaire. Pour eux, l’accident s’est produit uniquement par la seule faute, négligence et l’imprudence de la plaignante qui a soudainement traversé devant l’autobus.

Après avoir écouté les divers témoins, dans son arrêt, le juge Iqbal Maghooa a conclu que cet accident a eu lieu uniquement par la faute et l’imprudence de la plaignante, d’où sa décision de rejeter sa réclamation de dommages.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !