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Elle attendait son 5e enfant : une femme accuse son amant de l’avoir forcée à avorter à deux mois de grossesse

Photo d’illustration – La victime était enceinte de huit semaines.

Elle allait devenir mère pour la cinquième fois, mais son amant ne l’entendait pas de cette oreille. Une femme de 37 ans, issue d’un village du Sud, allègue avoir été forcée à l’avortement par son compagnon. C’est chez un gynécologue de la capitale qu’elle a été conduite pour avoir une pilule abortive. L’affaire remonte à décembre 2022, mais ce n’est que le vendredi 31 mars que la jeune femme a fait une déposition à la police de Line Barracks.

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C’est accompagnée de son représentant légal que la présumée victime s’est rendue à la police. Elle a expliqué qu’elle est mariée depuis 19 ans et qu’elle est mère de quatre enfants. Cependant, l’année dernière, son couple a commencé à battre de l’aile. D’un commun accord, mari et femme ont décidé de se séparer. Malgré cette séparation, ils vivent sous le même toit pour être auprès de leurs enfants.

Puis, le 30 mai 2022, elle dira avoir fait la connaissance d’un homme de 29 ans sur son lieu de travail. Ils se sont liés d’amitié. Selon la femme, leur relation a évolué en quelques semaines. Ils ont fini par se rapprocher, à se voir en dehors du travail et ont eu des rapports intimes en plusieurs occasions.

Au mois de novembre, ayant du retard dans ses menstruations, la femme de 37 ans a fait un test de grossesse qui s’est révélé positif. Le même jour, elle confie avoir fait part du résultat du test à son amant et à une amie. Le lendemain, le jeune homme est venu la voir. Ils ont parlé de la grossesse et il aurait alors indiqué qu’il ne voulait pas de cet enfant et qu’il lui aurait dit de mettre un terme à cette grossesse. Demande qu’elle dit avoir rejetée.

Caillot de sang

Le 1er décembre 2022, son amant est venue la voir à son bureau et lui a proposé de l’emmener chez un gynécologue du privé dans la capitale. Celle-ci a accepté. Ils s’y sont rendus le 2 décembre. Lors des examens, elle a su qu’elle était enceinte d’environ huit semaines. Son amant aurait alors notifié au médecin qu’il souhaitait qu’elle se fasse avorter. Le spécialiste lui a remis un comprimé et des antibiotiques pour une semaine, en cas de complications. Mais la mère a soutenu qu’elle ne voulait pas mettre un terme à cette grossesse. Malgré cela, son amant a payé le médecin Rs 3 500 et a pris les comprimés comme recommandé. Une fois hors du cabinet médical, il lui aurait demandé de prendre le comprimé abortif. Elle a refusé.

Néanmoins, selon la plaignante, le jeune homme l’aurait forcée à avaler le comprimé. Durant la nuit, elle s’est réveillée en sang. Elle dira en avoir fait part au gynécologue qui lui aurait demandé de revenir le voir. Le 8 décembre, lors d’une nouvelle visite, le spécialiste lui a recommandé un curetage.

Quelques jours après, la femme dira aux policiers avoir ressenti une profonde douleur au bas ventre et a commencé à saigner. Elle a aussi récupéré un caillot de sang. A la suite de cette déposition, la police a initié une enquête. Son amant et le gynécologue devront venir s’expliquer dans cette affaire.

  • defimoteur

     

 

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