C’est une histoire qui fait grand bruit dans un village situé dans le nord de Maurice. Une habitante de cette localité, âgée de 57 ans, n’en revient pas. Cette mère de huit enfants dit avoir surpris son mari, 67 ans, «dans une position compromettante» avec leurs deux chiens en trois différentes occasions. Le dimanche 4 août, elle a fait une déposition contre son époux pour bestialité à la police de Goodlands.
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Dans son récit, la quinquagénaire a relaté aux policiers qu’elle a deux chiens, prénommés Lockie, un mâle, et Gro Fi, une femelle. Elle raconte qu’en deux occasions, notamment en juin et juillet 2018, elle avait surpris son mari portant des gants « en train de s'adonner à des pratiques louches » sur son chien, Lockie. L'homme aurait récidivé le 31 juillet 2019 sur Gro Fi.
«Mon mari a été pris de panique lorsque je l’ai surpris en train de caresser les parties intimes de l'animal», raconte-t-elle.
Le chien en question a été examiné par un vétérinaire du ministère de l’Agro-industrie. Les enquêteurs attendent le rapport médical pour décider de la marche à suivre.
«Mo fine raconte seki mone trouvé ar mo lizie»
Contactée, la quinquagénaire dit « vivre dans une situation très difficile ». Encore sous le coup de l’émotion, elle confie : « Mo fine raconte seki mone trouvé ar mo lizie. J’ai été choquée lorsque j’ai vu mon mari dans cette position compromettante avec mes chiens. Ces images me hantent. Il ne m’a jamais donné une explication plausible lorsque je lui ai demandé des éclaircissements sur cette affaire »,
Elle ajoute d'une voix cassée : «A un certain moment, je voulais même empoisonner mes chiens afin que mon mari ne puisse plus continuer de commettre ces actes. C'est l’amour que j’ai pour ces deux animaux qui m'en a empêchée. Je considère Lockie et Gro Fi comme mes enfants. Ils sont toujours là pour surveiller la maison et me faire des câlins. Mo kontan mo ban lichiens… Je crains aussi et surtout pour la sécurité de mes enfants. Ces derniers sont très proches de leur père et c’est pour cela que je l’ai dénoncé à la police.»
Pour cette mère de famille, «le chien demeure le meilleur ami de l’homme ». «Il est de notre devoir de prendre soin de l’animal et non pas de le servir à autre chose».
Bestialité : peine maximale de cinq ans de prison
Me Bala Mukan indique : «Si une personne est trouvée coupable pour bestialité par la cour, elle est passible d’une peine ne dépassant pas cinq ans. C’est ce que prévoit l'article 250 de la Criminal Code.»
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