La police tente de démêler le vrai du faux dans cette affaire d’agression sexuelle impliquant plusieurs mineurs. Les agresseurs présumés ont été libérés sur parole après avoir été arrêtés et entendus par la police.
La Child Development Unit et la Brigade des mineurs enquêtent. La victime, une fillette de 12 ans, est issue d’un faubourg de Port-Louis. Ses sept présumés agresseurs sont des cousins et voisins âgés entre 10 et 13 ans. L’affaire a éclaté le 19 janvier dernier. Un voisin a conduit la fillette au poste de police de la localité. « Elle était sur le seuil de sa maison, elle disait que sa grand-mère l’a maltraitée et lu a infligé une paire de claques.
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La fillette a été examinée par un médecin légiste le 27 janvier. L’examen a confirmé l’agression sexuelle. Les sept garçons ont été interrogés en présence de leurs parents. Ils nient les accusations portées contre eux. Après leur interrogatoire, ils ont été libérés sur parole. Le dossier a été transféré au bureau du Directeur des poursuites publiques pour décider de la marche à suivre compte tenu du jeune âge des suspects. Les sept mineurs seront examinés par un médecin. Vu leur jeune âge, la police ne les a pas incarcérés.
En fait, la gamine devait se rendre chez une couturière, à une cinquantaine de mètres de la maison, pour chercher un vêtement. Elle est rentrée deux heures plus tard. La grand-mère était furieuse. Les explications de la fillette étaient loin de la satisfaire, d’où la correction infligée à la gamine qui a été blessée aux lèvres…» explique le voisin qui a agi à l’insu de la mère de la fillette.
Assistée d’un officier de la CDU, la gamine a fait des révélations accablantes. Outre la gifle, elle explique être sexuellement active (malgré son jeune âge) depuis deux ans. « C’est lors de jeux de rôles que les actes sexuels ont eu lieu chez une tante, sur le toit de la maison, dans les buissons et sur le lit de sa grand-mère. La dernière fois remonte au 17 janvier. » La gamine a été en observation à l’hôpital durant trois jours. Puis, elle a été placée sous la garde de la CDU et mise dans un ‘shelter’.
Vu l’ampleur de cette affaire, la Brigade des mineurs a été sollicitée par la CDU pour une enquête approfondie.
La mère: « Bizin trouv koupab la »
La victime est issue d’une famille éclatée comprenant trois enfants. Elle a quitté l’école en CPE en 2014. La mère souhaitait que sa fille suive un cours de formation. « Je suis perplexe quant aux révélations de ma fille. Ce sont mes neveux, ils sont très petits. Je souhaite que la police et la CDU mènent une enquête approfondie. S’il y a eu agression sexuelle, je suis persuadée qu’il doit y avoir la participation d’un adulte. Je pense que ma fille ne dit pas toute la vérité. Une chose est sûre : mes neveux sont trop jeunes pour avoir fait de telles choses. Et si l’affaire remonte à deux ans, ils étaient encore plus petits. Laissons la police faire son travail, afin que je récupère ma fille rapidement. Bizin trouv koupab la ». <Publicité
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