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Elle accouche d’un bébé au lieu de jumelles : qu’a-t-il bien pu se produire ?

Neha Neha veut obtenir des réponses.

Akash et Neha étaient convaincus de pouvoir tenir leurs jumelles dans les bras après l’accouchement. L’hôpital ne leur a finalement remis qu’un bébé. Ils se demandent ce qu’il est advenu de l’autre enfant, d’autant que les médecins ont certifié la présence de jumelles à chaque échographie. Plusieurs hypothèses sont avancées.

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Le mystère plane toujours. Qu’est-il advenu au second bébé d’Akash et Neha ? La jeune femme portait-elle un seul enfant alors que les échographies disaient qu’elle attendait des jumelles ? Comment un enfant peut-il disparaître comme par magie ? Ce sont les questions qui taraudent non seulement les parents mais aussi le public. Il faudra en tout cas attendre que les conclusions de l’enquête ouverte par le ministère de la Santé pour espérer faire la lumière sur cette affaire. 

Un gynécologue du privé a émis des hypothèses sous le couvert de l’anonymat. À la question de savoir si des documents peuvent être falsifiés, histoire de « cacher » la présence éventuelle d’un second enfant lors d’un accouchement, il répond qu’il voit difficilement comment c’est faisable. 

« Lors d’une césarienne, il y a de nombreuses personnes autour de la patiente : le gynécologue, l’anesthésiste, les infirmières, le médecin, la sage-femme, etc… » Le gynécologue estime que tous ces professionnels de la santé sont conscients des risques qu’ils encourent en cas de maldonne ou si un bébé meurt à la naissance et que le décès n’est pas rapporté. 

Loin de vouloir s’avancer sur cette affaire, le spécialiste émet une hypothèse. « Il a pu y avoir une mauvaise lecture des échographies », lance-t-il. Ce qui a fait penser qu’il y avait deux bébés et non un. C’est ce qu’il appelle l’effet miroir. « Cela peut arriver si la femme a beaucoup d’eau dans le ventre. Ce qui donne alors un effet miroir. Au lieu d’un seul fœtus, on a alors l’impression qu’il y en a deux », explique-t-il. Peut-on affirmer que c’est ce qui s’est passé dans le cas d’Akash et Neha ? Rien ne le confirme. 

Autre hypothèse avancée par le gynécologue : il a pu y avoir deux sacs mais l’un ne n’est pas développé, ce qui a entraîné une résorption fœtale durant la grossesse. Mais cela reste bien entendu purement hypothétique.

Les parents, eux, n’en démordent pas. Ils veulent des explications. Ils souhaitent surtout savoir ce qu’il est advenu de leur second enfant. « Je demande au directeur de l’hôpital SSRN et au ministre Anwar Husnoo d’intervenir. Le deuxième bébé a besoin de sa mère », lance Akash. 

Selon le couple, tous les examens médicaux effectués à l’hôpital SSRN, à la médiclinique de Triolet et chez deux gynécologues du privé ont certifié la présence de deux fœtus. Il était ainsi convenu que l’accouchement se ferait par césarienne en raison de certaines complications. 

La dernière échographie avant l’accouchement avait indiqué qu’elle portait deux bébés et qu’ils se portaient bien. Après avoir mis au monde le premier bébé, Neha aurait demandé au médecin : « Où est mon autre enfant ? » Selon ses dires, il lui aurait répondu « nou pe rod li », avant de se rétracter pour lui annoncer qu’il n’y avait qu’une seule enfant. Ce qui a laissé Neha pantoise. « Nous avions tout préparé. Nous avons tout acheté par paire et de couleur rose », soupire la jeune femme. 

Dans l’espoir d’obtenir des réponses, Akasha fait une déposition au poste de police de l’hôpital SSRN et au Central Criminal Investigation Department. Il a aussi porté plainte au ministère de la Santé qui dit avoir ouvert une enquête.

Un effet miroir sur une échographie donne l’impression qu’il y a deux fœtus au lieu d’un.

 

 

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