Jacques Douglas Baya, travailleur social bien connu de Baie-du-Tombeau, déplore les conditions dans lesquelles vivent plusieurs familles à Elizabethville.
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« L’endroit est marécageux. Cela est dû à l’eau stagnante. Pourtant, il y a une solution. La première, c’est d’ouvrir le canal vers la plage. La deuxième, c’est ouvrir l’embouchure », explique-t-il.
« Quand l’eau stagne, l’endroit devient le foyer de moustiques, porteurs de maladie. Cela favorise la prolifération du chikungunya. Vu la saleté qui s’y accumule, cela attire des rats et d’autres nuisances. Il n’y a aucune hygiène pour les familles qui habitent des maisons bâties dans cette réserve marécageuse. Parmi elles, il y a des enfants. Comme vous le devinez, ces gens d’Elizabethville sont démunis, mais ils ont le droit de vivre de manière décente. Or, ce n’est pas le cas alors qu’ils paient des loyers élevés à leurs propriétaires », s’insurge Jacques Baya.
Il rappelle que le ruisseau passe derrière la maison de l’ex-ministre Aurore Perraud.
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