« Des macaques sont vendus entre Rs 1 500 et Rs 5 000 par des braconniers », alerte Mansa Daby, membre de la Plateforme Monkey Massacre in Mauritius, lors d’une conférence de presse, hier après-midi. La Plateforme a dénoncé l’engagement des braconniers et même des planteurs dans ce business qui installent des trappes artisanales. Celles-ci sont installées à travers le pays, Les Pailles, Tranquebar, Vallée-des-Prêtes, Henrietta, Mare aux Vacoas, La Nicoliere, entre autres.
La plateforme Monkey Massacre in Mauritius est revenue sur les réponses fournies au Parlement concernant l’élevage illégal des singes. À une question de la députée Johanna Bérenger, le ministre Vikram Hurdoyal, ministre de l’Agro-industrie, a affirmé que le conseil d’administration de Rose Belle Sugar Estate avait décidé de ne pas renouveler le contrat de la compagnie Hammer Head International Ltd, à qui il avait loué quelque 234 hectares de terres. Il s’agit de la compagnie dont le directeur avait été arrêté pour un cas allégué d’élevage illégal de 440 singes à Jin Fei en mars dernier.
« Il ne reste que 388 singes après que d’autres sont morts de tuberculose et de septicémie », souligne la Plateforme Monkey Massacre in Mauritius. Elle déplore le fait que l’exportation des macaques de Maurice a doublé depuis 2019. « Des macaques sont exportés toutes les deux semaines », affirme Mansa Daby. Selon elle, le nombre des macaques exportés est passé de 3 000 en 2019 à 14 000 en 2023. Elle demande une rencontre avec Vikram Hurdoyal.
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