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Élections générales - SILWF et CSU : les nouvelles armes du gouvernement

  • L’opposition sollicite les boites de sondage 

À l'approche des élections générales, le gouvernement semble déployer une stratégie bien rodée visant à renforcer son contact avec la population. Cette démarche s’inscrit dans une volonté claire de consolider l’image d’un gouvernement de proximité. Plusieurs initiatives et structures d’État sont mobilisées pour ce faire, notamment le SILWF et la CSU, qui deviennent des vitrines essentielles pour les actions du gouvernement.

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L'une des stratégies les plus visibles est l'intensification des activités communautaires organisées par le Sugar Industry Labour Welfare Fund (SILWF). Le 8 août dernier, la construction du Gokhoola Community Wellness Centre a illustré cela, tout comme l'organisation de diverses journées de santé, de loisirs, et de tournois sportifs. Ces événements, comme celui tenu le 11 août à Résidence Atlee, Curepipe, ciblent les habitants des régions avoisinantes comme Camp le Juge, St-Luc et Derby. Les députés et autres figures du gouvernement ne manquent pas de se montrer, soulignant ainsi leur engagement auprès des citoyens.

Toutefois, malgré cette présence active sur le terrain, le Mouvement Socialiste Militant (MSM), semble jouer la carte du silence stratégique concernant les élections. Selon des sources proches de l’Hôtel du gouvernement, aucune directive officielle n’a encore été émise quant aux candidats qui se présenteront sous les couleurs du parti. 

La deuxième phase de la stratégie gouvernementale se distingue par une attention particulière portée au diagnostic des problématiques locales. C’est là que la Citizen Support Unit (CSU), une entité sous la tutelle directe du bureau du Premier ministre, joue un rôle central. La CSU, s’affirme comme un instrument pour renforcer les liens entre les élus de la majorité gouvernementale et les habitants des circonscriptions.

« Cette unité se concentre sur des interventions concrètes, telles que l'asphaltage des routes, la gestion des fuites d’eau, ou encore la construction de drains. Ces actions, en apparence techniques, sont en réalité profondément politiques. Elles visent à démontrer, à travers des réalisations tangibles, l'efficacité et la réactivité du gouvernement face aux préoccupations locales », fait part une source proche du gouvernement. Mais au-delà de la simple mise en œuvre de projets, « la CSU incarne une stratégie de proximité, où chaque interaction, chaque résolution de problème, est pensée pour solidifier la perception d’un gouvernement à l’écoute, prompt à intervenir et à répondre aux besoins de la population », fait part une autre source au niveau du gouvernement.

Plusieurs sources au sein du gouvernement admettent aussi que l'opposition, ayant officialisé en interne une série de candidats, dispose d’un certain avantage. Cette avance permet aux candidats de l'opposition de se positionner dès à présent sur le terrain. Face à ce défi, la stratégie du gouvernement semble être de minimiser l'impact de l'opposition en multipliant ses propres actions sur le terrain.

« Il ne s’agit plus simplement de contrer l’opposition par des annonces ou des débats publics, mais plutôt de se concentrer sur la mise en avant d'un bilan positif en termes de réalisations concrètes », affirme-t-on.

PSC et LGSC

Plusieurs postes vacants bientôt remplis 

Dans les semaines à venir, nous verrons la finalisation des recrutements pour plusieurs postes annoncés par la Local Government Services Commission (LGSC) et la Public Services Commission (PSC). « Les annonces pour les postes vacants ont été publiées plus tôt dans l'année, et on devrait bientôt avoir une large campagne pour le remplissage des différents postes vacants », apprenons-nous.

L'opposition en action pour évaluer le climat politique

Du côté de l'opposition, plusieurs agents de différentes circonscriptions ont été mobilisés pour sonder l'opinion politique des électeurs. Le Parti travailliste (PTr) semble particulièrement actif dans cette démarche. « L'objectif est d'aller à la rencontre des électeurs, rue par rue, pour recueillir leurs impressions sur la popularité du gouvernement ainsi que sur celle de l'opposition. Ces informations sont ensuite transmises à la direction du parti, » explique un agent de la circonscription No 5 (Pamplemousses/Triolet). 

Par ailleurs, afin d'affiner leur compréhension des dynamiques électorales, des élus de l'opposition ont sollicité des instituts de sondage pour obtenir des données sur les intentions de vote. Pulse Analytics est l'une des entreprises qui a été contactée pour mener ces enquêtes.

 

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