On avance que l’Assemblée nationale sera dissoute le 3 ou le 4 octobre. Les tractations se poursuivent au sein de l’alliance gouvernementale. L’idée initiale d’une dissolution le 17 septembre a été écartée.
Les discussions entre le Mouvement socialiste militant et ses partenaires concernant la répartition des investitures pour les élections générales n’ont pas encore abouti. La période de Pitru Paksha, moment clé dans le calendrier hindou consacré aux hommages aux ancêtres et durant lequel il est déconseillé de prendre des décisions majeures, fait obstacle à une dissolution en septembre. Cette période, d’une durée de seize jours lunaires, s’étend jusqu’au 2 octobre et elle est suivie des festivités de Durgā Pūjā. Les 3 et 4 octobre sont évoqués pour une possible dissolution. Si elle devait intervenir à cette date, elle précéderait de peu l’élection partielle prévue le 9 octobre, que le gouvernement cherche à éviter. L’organisation de cette partielle représente en effet un coût significatif, estimé à plusieurs dizaines de millions de roupies, pour un mandat qui ne s’étendrait que jusqu’au 21 novembre 2024, date de la dissolution automatique de l’Assemblée.
En d’autres termes, le député élu ne siégerait qu’une quarantaine de jours, rendant cette dépense difficile à justifier. De surcroît, la tenue de cette partielle durant la période de Durgā Pūjā, un autre moment important du calendrier hindou, pourrait poser des difficultés supplémentaires. Quant aux élections générales, la date du 17 novembre est souvent évoquée, bien qu’une tenue début décembre ne soit pas exclue.
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