Élections Du Medical Council ce samedi : la guerre des médecins

À la veille des élections du Medical Council, qui ont lieu ce samedi, les médecins sont sur le pied de guerre. Cette agitation pour être membre au conseil médical (MC) a donné lieu, à des sentiments d’animosité entre les candidats.

Ainsi, dans une lettre qu’ils nous ont fait parvenir, « un groupe de médecins professionnels » reproche à un membre sortant, le Dr Joseph Tadebois, de s’être exprimé ouvertement dans les colonnes du Défi Quotidien du 25 janvier 2019 alors qu’il est candidat à ces élections. Selon eux, « cela équivaut à une indécence évidente de la part d’un membre du conseil qui est supposé avoir défendu et devrait continuer à respecter les principes, règles et réglementations du conseil médical ». 

Ils estiment que le Dr Joseph Tadebois devrait être au courant de la première annexe de la loi régissant le conseil médical. « Une personne dûment nommée ne publiera ni ne distribuera aucun manifeste calculé ou susceptible d’inciter les personnes à voter pour lui comme membre du conseil ».

Ce groupe de médecins estime que cet article ayant été publié dans un journal de grande diffusion à la veille des élections donne un « avantage injuste » au Dr Joseph Tadebois sur tous les autres candidats. Ce dernier n’a pas été disponible pour un commentaire sur cette polémique.

Un membre de la profession, le Dr Bassoodev Goolaub,  s’étonne du comportement de certains alors qu’ils aspirent à être membres du board du Medical Council. « Certains sont en train de créer des divisions et des clans », ajoute-t-il.

Ce qui pousse d’autres médecins à se demander si les prétendants qui souhaitent être membres du board du MC sont-ils vraiment sincères ou ont-ils un agenda caché ? « Pourront-ils vraiment prendre des décisions en faveur des médecins s’ils sont élus ? » se demande un médecin généraliste.

Un des candidats qui aspirent à faire partie du board affirme que l’équipe sortante a un « bilan catastrophique dans tous les sens du terme et a fait preuve d’une mauvaise gestion ». Il ne s’explique pas, par exemple, comment certains ont pu avoir leur enregistrement comme médecin sans passer au préalable par le Medical Regristration  Examination (MRE).