Il a provoqué une élection partielle après sa démission de l’Assemblée nationale. Roshi Bhadain évoque, pour la première fois, l’éventualité d’une défaite le 18 décembre. Le leader du Reform Party reste optimiste quant à la victoire.
Publicité
« Qu’adviendra-t-il à Roshi Bhadain s’il n’est pas élu ? » C’est ce qu’a demandé Jean-Luc Émile à l’ex-ministre de la Bonne Gouvernance. Il était l’invité de la seconde partie du Grand Journal de Radio Plus, le jeudi 26 octobre. Le leader du Reform Party a indiqué que l’électorat de Quatre-Bornes est intelligent. « J’ai remis à l’électorat son vote. L’enjeu principal de cette partielle du 17 décembre est la ville des Fleurs. J’ai rendu son ticket au MSM. Je suis différent de ces politiciens dinosaures, des vautours en politique. J’ai eu le courage de démissionner et si je suis réélu, je partirai en Inde avec une pétition en main. J’ai déjà recueilli 3 500 signatures », assure-t-il.
Si le verdict des urnes lui est défavorable, Roshi Bhadain précise qu’il ne sera pas pour autant le perdant. « Mo kone mo pe gagne. Me si mo pa eli, mo pa perdan, mwa. C’est la ville de Quatre-Bornes qui sera la perdante. La mairie a déjà donné son feu vert pour raser plusieurs endroits et lieux de cultes. Si je suis élu, vous devriez regarder les travaux parlementaires. »
Autre point abordé : le financement de la campagne. Roshi Bhadain indique que les jeunes de son parti contribuent au financement, ainsi que des membres du Reform Party en Angleterre, en Italie, en Australie et au Canada. « Ces jeunes apportent aussi leurs idées. Nous réformerons notre pays, nous n’avons pas besoin de grosses sommes d’argent. »
Roshi Bhadain évoque déjà une victoire aux élections générales en 2019. « Ce sera une deuxième victoire après la partielle de décembre. Notre liste de candidats jeunes et dynamiques est prête pour l’échéance de 2019.»
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !