Politique

Élection partielle au No 18 : le PTr et le PMSD ouverts à un candidat commun

La seconde partie du Grand Journal sur Radio Plus, lundi 3 juillet, était axée sur le bilan du gouvernement à mi-mandat et sur une éventuelle élection partielle à Belle-Rose/Quatre-Bornes (no 18).

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«L’unique candidat, c’est Roshi Bhadain. » Tel est le souhait d’Arjoon Mohit du Reform Party. Il était l’un des invités de Gilbert Bablee et de Patrick Hilbert dans le Grand Journal de Radio Plus.

Selon ses dires, le leader du Reform Party a accompli un « acte héroïque » en démissionnant comme député de l’Assemblée nationale. Dans la foulée, Arjoon Rohit critique ceux qui veulent s’inscrire dans la course à cette élection partielle.

De son côté, le probable candidat du Parti travailliste (PTr) à cette partielle explique que rien n’est impossible jusqu’au Nomination Day. « C’est dans la circonscription No 7 qu’il devrait y avoir la première élection partielle. Maintenant jusqu’au Nomination Day, rien n’empêche d’aligner un candidat commun de l’opposition, même si au PTr, nous avons déjà choisi le nôtre », concède Arvin Boolell.

Abondant dans le même sens, Aurore Perraud du PMSD souhaite un candidat commun de l’opposition. « C’est surprenant de constater que rien n’a été encore décidé dans le camp gouvernemental sur son candidat éventuel. Nous souhaitons que les leaders discutent encore sur un candidat unique de l’opposition. Mais si chaque parti aligne son candidat, le PMSD alignera le sien et nous serons imbattables. »

Donnant la réplique aux intervenants, le député du MSM Sudesh Rughoobur affirme que ce n’est pas le gouvernement qui a provoqué cette partielle. « Nous sommes sereins et nous poursuivons notre travail. Cette élection partielle, ce n’est pas nous qui l’avons provoquée. C’est de la prérogative du Premier ministre de décider de la marche à suivre. Il fera des annonces à son retour. »

Autre volet abordé : le bilan du gouvernement après deux ans et demi. Pour Arvin Boolell, c’est un « échec total où il n’y a pas de feel good factor. Il a cité les scandales qui secouent le gouvernement.

Pour Arjoon Mohit, le bilan de ce gouvernement ne se résume qu’à la passation des pouvoirs entre sir Anerood et Pravind Jugnauth pour le poste du Premier ministre.

Aurore Perraud a évoqué le nombre de scandales du gouvernement, ce qui a poussé le PMSD à se retirer du camp de la majorité. Le député de la majorité Sudesh Rughoobur affiche, lui, la satisfaction du bilan. « Il ne faut pas oublier ce que nous avons hérité de l’ancien gouvernement. Dès la prise du pouvoir, nous avons maintenu la stabilité des secteurs traditionnels. Maintenant nous concentrons sur les secteurs émergents. Nous sommes amplement satisfaits de notre bilan. »

 

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