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Election partielle au no 10 : réactions

Ritesh Ramful (secrétaire-général du PTr): « Ridicule ! »

Pour Ritesh Ramful, secrétaire-général du PTr, tenir une partielle le 9 octobre n’a aucun sens. « C’est ridicule, puisque le Parlement sera automatiquement dissous le 21 novembre. Puis, traditionnellement, le Parlement est déjà en congé le 9 octobre. Alors, est-ce que le Premier ministre prévoit de gaspiller les fonds publics pour faire élire quelqu’un qui n’aura même pas l’occasion de faire son entrée à l’Assemblée nationale ? ».

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Reza Uteem (président du MMM) : « C’est une mascarade »

Le président du MMM, Reza Uteem est persuadé que de partielle, il n’y en aura pas. « Pensez-vous sérieusement que le Premier ministre fixera une élection partielle un mois avant la dissolution automatique du Parlement ? On assiste à une répétition de 2019. On se dirige vers les élections générales et j’espère que le gouvernement va en annoncer la date au plus tôt. Cela avant que le bureau du commissaire électoral ne dépense des millions pour la tenue d’une élection partielle dont tout le monde sait qu’elle n’aura pas lieu. Ce serait ridicule de dépenser autant d’argent pour un député qui ne siégera que pour un mois, car l’Assemblée nationale sera automatiquement dissoute en novembre », a-t-il déclaré.

Dev Sunnasy (Linion Moris) : « Grande probabilité qu’on aligne un candidat »

Au niveau de Linion Moris, une décision devrait être prise lundi soir lors de son comité national de coordination qui rassemble les différents partis qui la composent. Cependant, explique Dev Sunnasy, un de ses dirigeants, « il y a une grande probabilité qu’on aligne un candidat, même si on sait qu’il n’y aura probablement pas de partielle. On ne peut pas laisser Pravind Jugnauth démarrer sa campagne seul. On sera de la partie pour faire campagne contre le gouvernement ».Dev

Sunnasy affirme qu’il y a beaucoup de similitudes avec le scenario qui avait suivi la démission de Vishnu Lutchmeenaraidoo au no 7 en 2019. « Comme à l’époque, Pravind Jugnauth garde toutes ses options ouvertes en repoussant au plus tard la date butoir des élections générales. Ce qui est clair, c’est que le Parlement sera dissous avant le 9 octobre, date de la partielle au no 10. On est persuadé qu’il n’y aura pas d’élection partielle. S’il voulait tenir une partielle, il l’aurait fixée à une date plus proche ».

Rezistans ek Alternativ : « Retournez le pouvoir au peuple mauricien »

Pour Rezistans ek Alternativ, le pays « est officiellement entré en campagne électorale ». « Soit il y aura une partielle suivie des élections générales, soit il n’y aura pas de partielle, mais il y aura quand même des élections générales. Peu importe le scenario, une campagne électorale officielle a démarré », souligne-t-on.

Dans un communiqué émis dimanche, le parti note que « le Premier ministre a choisi le délai maximal que lui autorise la Constitution pour fixer la date de cette élection partielle. L’histoire retiendra que c’est la première fois qu’un ministre révoqué par son Premier ministre démissionne de l’Assemblée nationale sans que le peuple ne sache le motif de cette révocation. La seconde question pertinente est de savoir si le MSM alignera un candidat le jour du Nomination Day, c’est-à-dire le 11 juillet ».

Rezistans ek Alternativ demande « la dissolution de l’Assemblée nationale et l’organisation des élections générales le plus vite possible pour remettre le pouvoir entre les mains du peuple ».

 

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