Dans l’attente d’une élection partielle dans la circonscription n°10, les regards se tournent vers les possibles candidats. Parmi les noms cités figurent celui de Vikram Hurdoyal, ancien ministre de l’Agro-industrie révoqué par le Premier ministre et ayant démissionné de son poste de député, ainsi que celui d’Avineshwur Dayal, fils de l’ex-ministre de l’Environnement Raj Dayal.
Avec la tenue prochaine de l’élection partielle dans la circonscription n°10, les spéculations vont bon train quant aux candidats potentiels qui pourraient se lancer dans la course. Deux noms retiennent particulièrement l’attention : ceux de Vikram Hurdoyal et d’Avineshwur Dayal. Bien que leur participation à l’élection partielle soit probable, il est fort possible qu’ils soient présentés comme candidats aux élections générales.
Le premier nommé, à savoir l’ancien ministre de l’Agro-industrie révoqué par le Premier ministre le 11 février et ayant démissionné de son poste de député le 13 février, semble envisager sérieusement de briguer l’élection partielle pour reprendre son siège. Il a certes déclaré en février être « dégoûté » par la politique, mais ses récentes actions laissent penser qu’il a fait marche arrière.
Il était présent au meeting de l’Alliance Morisien à Vacoas le 1er mai. S’est-il relancé dans l’arène politique ? Fait-il campagne pour l’Alliance Morisien ? Contacté via un message téléphonique dimanche, Vikram Hurdoyal est resté injoignable, malgré la lecture du message.
Il a été de nouveau contacté lundi matin, toujours par téléphone. « Je ne suis pas actuellement au pays. Je ne pourrai pas vous répondre quant à ma candidature pour l’élection partielle. Je ferai une déclaration à mon retour au pays », a-t-il répondu.
Le Défi Quotidien s’est rendu au n°10 lundi matin pour recueillir les opinions des habitants. Parmi eux, un certain Chandra, résidant de Montagne-Blanche, a exprimé son scepticisme quant à la possible participation de Vikram Hurdoyal à cette élection.
« Il a été non seulement député mais aussi ministre de la circonscription. Mais il a démissionné de son poste après s’être fait révoquer par le Premier ministre. Pourquoi doit-il briguer une élection partielle dans une circonscription dont il a démissionné afin d’être un député de quelques jours ? » s’interroge-t-il.
L’autre nom cité est celui de l’avocat Avineshwur Dayal. Il était également présent lors du meeting de l’Alliance Morisien le 1er mai. L’avocat, qui est le fils de l’ancien ministre de l’Environnement Raj Dayal, serait très actif dans cette circonscription depuis plusieurs années.
Contacté par téléphone lundi matin, Avineshwur Dayal a déclaré n’avoir « pas encore été mis au courant » de sa potentielle candidature dans la circonscription n°10 pour l’élection partielle. « Je prendrai une décision une fois qu’on m’aura approché. Quand l’offre viendra, nous verrons où cela nous mène », a-t-il dit. Il rappelle son engagement sur le terrain depuis 2000, depuis que son père, feu Raj Dayal, a fait ses débuts en politique.
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