Coup dur pour les parents en début de 2018. Après que les propriétaires des vans scolaires ont réclamé une hausse des tarifs, c’est maintenant les crèches et les écoles maternelles qui revoient leur frais à la hausse. Raison : l’impact du salaire minimal.
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Si les frais mensuels pour la garderie chez Le Nid étaient de Rs 3 500, à partir l’année prochaine il faut compter Rs 4 400. Cette hausse est aussi applicable pour la maternelle dont les frais passent de Rs 2 700 à Rs 3 300. « Le groupe Le Nid emploie quelque 225 personnes dans toutes les branches de l’île. Avec l’introduction du salaire minimal, nous sommes obligés d’augmenter les salaires d’une bonne partie de nos employés. Ainsi, le seul moyen de couvrir les coûts additionnels est d’augmenter les tarifs », explique une responsable.
Cependant, elle précise que ce sont uniquement les nouvelles admissions qui seront concernées par les nouveaux tarifs.
C’est la même situation à Safe and Sound Academy. « On n’a pas le choix que d’augmenter les frais au début de 2018 », déplore la directrice Charon Potié. L’institution, dit-elle, compte aujourd’hui 52 employés, dont une vingtaine sont concernés par le salaire minimal. « La hausse des salaires des 20 employés aura un impact conséquent sur le coût d’opération. C’est dommage qu’on soit obligé de passer le coût additionnel aux parents. Sinon on ne pourra plus continuer », soutient-elle.
Charon Potié avance que les nouveaux tarifs seront appliqués à tous les élèves, qu’ils soient nouveaux ou anciens. Chez Safe and Sound Academy, les frais mensuels pour la crèche passent de Rs 4 500 à Rs 5 500. Pour l’école maternelle, ils augmentent de Rs 4 700 à Rs 5 700. Chez Summer Side à Quatre-Bornes, une hausse variant de Rs 200 à Rs 300 sera appliquée.
La nécessité d’augmenter les tarifs se fait aussi ressentir à Humpty Dumpty Pre-Primary School à Flacq. « Actuellement, il faut compter Rs 2 000 pour la crèche et Rs 1 500 pour la maternelle. Je compte augmenter le tarif de Rs 300 à partir de janvier 2018 », soutient la directrice Saloni Tatiah.
Hausse justifiée
Par ailleurs, elles sont nombreuses les garderies et les écoles maternelles qui offrent le déjeuner et le goûter aux élèves. Selon nos interlocutrices, avec la hausse de prix de plusieurs produits de consommation prévue en début janvier, notamment le lait, les coûts d’opération vont augmenter. Dans ces conditions, disent les responsables, une hausse des frais de scolarité est justifiable.
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