Le premier trimestre scolaire 2023 a commencé depuis presqu’un mois. Mais certaines classes n’ont toujours pas d’enseignant. Et de nombreux parents font observer que leur enfant est pénalisé.
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«Ma fille est en Grade 1 dans une école primaire de Chemin-Grenier. Depuis la rentrée, il n’y a pas de prof. Il n’y a que des remplaçants », déplore Satish. Denise, dont le fils fréquente un collège privé de Port-Louis, abonde dans le même sens. « Mon fils est en Grade 9 qui est une classe importante avec les examens du National Certificate of Education. Cependant, depuis la rentrée, il n’y a pas d’enseignant de français. Comment va-t-il travailler pour les examens ? »
En début d’année, le ministère de l’Éducation fait face aux attentes des parents. En cette période, il y a des enseignants qui prennent leur retraite, d’autres prennent un autre emploi, d’autres prolongent leurs vacation leaves, avancent les autorités pour justifier cette situation. Ce qui explique, entre autres, le manque d’enseignants, selon elles. C’est à ce moment, que les autorités se tournent vers les supply teachers. Certains d’entre eux, à leur tour, déclinent l’offre.
Il y a des arrangements en interne, mais cet exercice est temporaire. Il revient aussi aux chefs des établissements de tenir les classes en cas de besoin.
Au niveau du secondaire privé, le manque d’enseignants se fait aussi sentir. De nouvelles conditions sont entrées en vigueur au début de cette année. Les nouveaux profs doivent avoir un Post Graduate Certificate in Education et d’autres qualifications.
Et beaucoup de jeunes n’ont pas pu intégrer la profession en 2023. Du coup, ce sont les élèves qui sont perdants. Les managers ont demandé une période moratoire à la Private Secondary Education Authority.
En attendant, certains élèves souffrent du manque d’enseignants.
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