Quand ce ne sont pas les étudiants, ce sont ses employés qui mettent D.Y. Patil sous les feux de l’actualité.
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Une douzaine de membres du personnel de l’institut de formation de spécialistes sont sans salaire depuis le mois d’octobre 2016. Leur employeur refuse de répondre aux assignations du ministère du Travail pour s’expliquer sur la situation, affirment-ils. Depuis la reprise de l’institution par Anoop Johri en 2015, les problèmes de paiement des salaires se font récurrents. Ils ont choisi Salim Muthy pour les défendre.
« Nous vivons un calvaire, confie un employé sous couvert de l’anonymat. Depuis plus de deux ans, on reçoit notre paye en retard. Depuis octobre, nous n’avons reçu ni salaire, ni bonus. » Cet employé explique que ces deux dernières années, plusieurs plaintes ont été logées au ministère du Travail, mais leur situation ne s’est guère améliorée. « Le bureau du Travail a appelé les responsables de la direction à plusieurs reprises, mais ils ne viennent jamais », assure cet employé.
Parmi la douzaine d’employés concernés, on compte du personnel administratif, des bibliothécaires, des techniciens et préposés aux laboratoires. « Nos appels à la direction, nos courriels pour réclamer des explications, demeurent sans réponse. Nous continuons à travailler dans le flou. Parfois, nous passons la journée à nous asseoir à ne rien faire. Nul ne vient nous dire ce qu’il y a à faire pour la journée... »
Le Défi Quotidien a contacté D.Y. Patil pour obtenir des explications d’Anoop Johri. Ce dernier n’a jamais retourné notre appel. Un autre employé explique qu’après une réunion avec Salim Muthy le mercredi 18 janvier, les employés ont tenté de rencontrer le directeur pour évoquer la situation. « Il a refusé de nous recevoir. »
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