Des responsables des écoles préprimaires privées se plaignent de plusieurs choses, ce qui les relèguerait au statut de parents pauvres de l’éducation.
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Les dirigeantes des écoles préprimaires privées avancent que leur grant n’a pas été payé depuis janvier dernier. Elles se demandent alors comment faire pour payer le salaire minimum aux employées quand l’argent n’est pas versé .
Elles ajoutent que ce grant de Rs 200 n’a pas été augmenté alors qu’il a été introduit depuis plus de 10 ans par les autorités. Toujours sur le plan des finances, ces dames demandent de considérer leur proposition pour introduire le 13e mois.
Les motifs de leurs griefs sont multiples, affirment-elles. Ainsi, elles estiment « être les parentes pauvres de l’éducation ». Elles avancent qu’il n’y a pas d’audit, ni encore d’inspectrices affectées aux écoles préprimaires privées. Elles ne bénéficieraient pas non plus de séminaires.
Contrôle. Elles signalent encore qu’il y a seulement 2 inspectrices qui sillonnent toute la Zone 1, qui est pourtant une importante zone. « En fait, il y en a trois, mais l’autre est toujours en congé », allèguent-elles. Il n’y a que 12 inspectrices pour toute l’île, alors qu’auparavant, il y en avait 30.
Les responsables déplorent que du matériel scolaire ait été remis à seulement certaines écoles du préprimaire. « Pourquoi deux poids deux mesures ? » se demandent-elles.
Autre difficulté qu’elles avancent : on exige un document quand il s’agit d’effectuer un transfert d’une école préprimaire privée vers une autre école préprimaire privée. Ce qui n’est pas le cas entre écoles préprimaires du gouvernement.
Les dirigeantes des écoles préprimaires privées se plaignent aussi des inspecteurs sanitaires « qui se montrent très exigeants, alors qu’ils font preuve, selon elles, de laxisme pour ce qui est des écoles préprimaires du gouvernement dont l’état est parfois contestable ».
Examen médical. Les responsables avancent que les enseignantes des écoles préprimaires privées doivent effectuer une X-Ray (radiographie) avant de pouvoir s’inscrire auprès de l’Early Childhood Care and Education Authority (ECCA). Quelle en est donc la nécessité, alors qu’il existe des enseignants bien plus malades, mais qui continuent de travailler, expliquent ces dames. Ce qui d’ailleurs oblige les enseignantes à débourser Rs 1 000 de frais pour une radiographie faite chez un médecin privé (pour aller plus vite).
Concurrence. Les dirigeantes des écoles préprimaires privées dénoncent aussi une forme de ‘concurrence déloyale’, comme le fait qu’une certaine école préprimaire privée ait récemment reçu des permis pour opérer dans douze lieux différents. « Elle s’est livrée à de la publicité, avant même d’obtenir le permis requis, et elle refuserait que ses enseignantes soient formées sous l’autorité officiellement désignée pour ce faire. »
Pas de subvention
Les dirigeantes s’interrogent aussi sur le fait que le QG pour les Zones 2, 3 et 4 soit situé dans un bâtiment dont le propriétaire n’est pas le ministère de l’Éducation, mais un fonctionnaire. « L’endroit ressemble plus à un lieu fantôme. Il n’y a pratiquement personne dans ce bâtiment à qui s’adresser pour obtenir des informations », assurent-elles.
Enfin, pour les célébrations de l’Indépendance, le message du Premier ministre à cette occasion n’aurait pas été lu dans toutes les écoles préprimaires privées. C’est du moins ce qu’affirment certaines responsables.
« Autrefois, les autorités accordaient une subvention de Rs 200 pour l’achat de divers gâteaux pour les enfants pour célébrer de tels événements, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui », déplorent-elles.
Informé de toutes ces doléances, le ministère de l’Éducation, par le biais de son attaché de presse, Deenesh Seeharry, nous a répondu que le cas a été référé à l’Early Childhood Care and Education Authority, l’autorité sous laquelle opèrent les écoles du préprimaire.
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