La force policière, le Mauritius Fire and Rescue Service (MFRS) et le milieu carcéral s’activent afin que le maximum d’officiers puissent recevoir leur dose de rappel avant la fin de l’échéance du 19 février prochain.
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«Nous sommes en train de mettre les bouchées doubles afin de vacciner le maximum de policiers possible. Valeur du jour, plus de 8 000 officiers (Ndlr : sur le nombre total de policiers qui avoisine 12 000) ont déjà reçu leur ‘booster dose’. L’exercice se poursuit dans les diverses enceintes de la force policière », déclare le commissaire de police p.i, Anil Kumar Dip, au téléphone mercredi après-midi. Ce dernier fait ressortir que l’état-major de la force policière effectuera un bilan vers la fin de la semaine afin de déterminer le nombre de policiers qui n’ont pas été injectés.
Le Défi Quotidien est en la présence d’une circulaire démontrant que la force policière est en train de faire le maximum pour inoculer le plus d’officiers possible. Les officiers de la Special Support Unit (SSU), par exemple, ont été priés de se faire vacciner le mercredi 16 et le jeudi 17 février à la Lecture Hall des Casernes centrales de Port-Louis, entre autres.
Au niveau du Mauritius Fire and Rescue Service (MFRS), l’assistant Chief Fire Officer, Dorsamy Ayacooty, confirme également que l’administration de l’organisme est en train de s’activer afin que les officiers reçoivent la ‘booster dose’. Selon notre intervenant, environ 10 pompiers seraient réticents au vaccin en raison de soucis de santé. « En tant que Frontliners, nous devons absolument faire la ‘booster dose’. Nous sommes trop exposés au grand public lors de nos opérations », lance-t-il. Le MFRS dispose d’environ 1 000 pompiers, et à ce jour, plus de trois-quarts d’entre eux ont déjà été immunisés.
La direction du Mauritius Prison Service (MPS) fait ressortir que plus de 900 garde-chiourmes (sur un total de 1 200) ont déjà reçu leur dose de rappel. « La campagne de vaccination se poursuit dans toutes les prisons du pays », fait-on comprendre. Seuls deux gardiens, souligne-t-on, sont réticents au vaccin pour des raisons médicales.
« Nous avons procédé à la décentralisation de la campagne de vaccination », déclare le Dr Sudhir Kowlessur, responsable de la campagne de vaccination du ministère de la Santé et du bien-être. Ce dernier indique que le gouvernement travaille en collaboration avec diverses organisations (Ahrim, EDB Mauritius et MEXA, entre autres) pour le bon déroulement de la campagne dans les divers secteurs d’activité. « Les officiers sont constamment présents sur le terrain. Mais la participation de la communauté est importante. L’échéance pour la ‘booster dose’ approche à grands pas. Nous demandons aux membres du public qui n’ont pas encore fait leur dose de rappel d’accomplir leur devoir civique », termine le Dr Sudhir Kowlessur.
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