À Eau-Coulée : un patient mortellement agressé dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes 

• Un volontaire : «Deux groupes se sont affrontés»

Une violente bagarre a éclaté dans un centre de réhabilitation pour toxicomanes à Eau-Coulée dans la nuit de vendredi à samedi, faisant un mort : Nadeem Permessur, 53 ans. La police enquête sur cette agression mortelle, tandis que quatre personnes ont été arrêtées. 

Une tragédie a eu lieu dans une maison reconvertie en centre de réhabilitation pour toxicomanes à Lapeyrouse, Eau-Coulée. Une violente bagarre a éclaté dans la nuit du vendredi 16 août au samedi 17 août 2024. Bilan : un mort et plusieurs blessés. 

Le corps sans vie de Nadeem Permessur, portant des traces de blessures, a été découvert sur les lieux samedi matin. Cet habitant de Pailles de 53 ans était interné dans ce centre de traitement pour personnes dépendantes aux drogues pour se soigner de son addiction aux stupéfiants. L’autopsie, pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, Chief Police Medical Officer, a attribué le décès à des blessures multiples.  

La CID, sous la direction des sergents Gopychand et Ramyead, a été mobilisée. Quatre personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête qui vise à élucider l’origine et les circonstances de cette agression mortelle qui sont, pour le moment, encore floues. 

Un volontaire actif dans le centre a fourni des détails supplémentaires sur l’incident. Selon lui, une violente bagarre a éclaté vendredi soir et s’est poursuivie jusqu’à samedi matin, alors que les surveillants n’étaient pas présents. « Enn lekip ti pe rod sorti dan sant ek ti pe rod real droge. Zot inn gagn enn priz de bek avek enn lot group. Toulede kote inn lager. Finn ena blese. Ena latet inn kase », raconte-t-il au Dimanche/L’Hebdo. 

Il a précisé que le centre vise avant tout à réhabiliter les toxicomanes, soulignant que malgré les incidents, le travail accompli reste positif. « Beaucoup de personnes ont réussi à se libérer de la drogue grâce à nos efforts. Nous offrons du counseling et un soutien continu », dit le volontaire. « ‘Kan nou vir ledo, lerla regleman de kont koumanse’. C’est un travail difficile mais pour la bonne cause », ajoute-t-il. 

Des habitants, inquiets pour leur sécurité, réclament, eux, la délocalisation de ce centre.