Un habitant d’Engrais Martial, Eau-Coulée, âgé de 27 ans, a été violemment agressé à coups de sabre dans sa localité aux petites heures de samedi. Selon ses dires, c’est à la suite d’une histoire de vol que ses agresseurs ont voulu se venger de lui. La police recherche les malfrats.
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Il échappe à la mort grâce à la police. Ce jeune homme se nomme Chris. Il relate l’incident qui aurait pu lui coûter la vie. « Ils m’ont dit qu’ils allaient me tuer. Je ne pouvais pas me défendre, car ils étaient armés. L’un d’eux était sur le point de me tuer. Enn ladan finn pran enn lelan pou pik mwa kot mo leker. Me kan zot finn tann lasiren lapolis, zot tou finn sove », confie-t-il avec beaucoup de peine, sur son lit d’hôpital, au Défi Quotidien.
La victime explique que la veille de son agression, il picolait avec ses amis en bordure de route. « J’avais sur moi des coupures de Rs 100 et
Rs 1 000. Ayant vu mon argent, un de mes amis a alors fait main basse sur mon fric et m’ont volé entre Rs 1 500 et Rs 2 000. » Il poursuit : «Une dispute a ainsi éclaté entre nous. Il m’a alors agressé. Un autre ami et un individu que je ne connais pas m’ont également agressé à plusieurs coups de poing. J’ai essayé de me défendre. Zot dir mwa sa pa pou fini kumsa mem. Nou pou koup twa. »
À ce stade, Chris dit ignorer si ses amis allaient mettre leur parole à exécution. Le lendemain, soit aux petites heures de samedi, il se trouvait dans sa localité quand ses deux amis et un individu, dont Chris ignore l’identité, l’ont approché et l’ont sauvagement agressé à coups de sabre. Et c’est grâce aux policiers qui patrouillaient la région à l’heure propice qu’il a pu échapper à la mort. « Si ces policiers n’avaient pas activé leur sirène, mon ami aurait pu me tuer. Je remercie la présence de la police. Sinon, c’était mon cadavre qui rentrerait à la maison. »
Par ailleurs, le jeune homme avoue sa déception. Il ne s’attendait pas que ses amis aient pu mettre sa vie en péril à cause d’un peu d’argent. « Cette agression est une leçon de vie pour moi. J’estimais mes amis comme des frères. Aujourd’hui, j’ai vu qu’ils étaient prêts à prendre ma vie à cause de l’argent. Zordi kamarad kamaron », a-t-il fait ressortir. Admis à l’hôpital, Chris se remet lentement de ses blessures.
Présents sur les lieux de l’agression, la mère et le frère de la victime disent ignorer l’identité des agresseurs de Chris. Ses agresseurs sont, quant à eux, activement recherchés par la police.
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