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Eau-Coulée : 200 poussins et 1 200 kilos de nourriture pour volaille volés

50 poussins ont été retrouvés chez la suspecte. Photo d’illustration
  • Une femme de 23 ans coffrée

Une femme de 23 ans, habitant Résidence Malherbes, a été arrêtée dans le sillage d’une enquête sur le vol commis chez un aviculteur à Eau-Coulée. 200 poussins, estimés à Rs 65 000, et 1 200 kilos de nourriture pour volaille ont été emportés. Lors d’une perquisition chez la suspecte, le mardi 13 décembre, 50 poussins ont été retrouvés. Le principal suspect est toujours recherché.

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L’aviculteur de 48 ans avait remarqué que des poussins et des aliments pour volaille disparaissaient à vue d’œil de son élevage à Camp Rouillard, Eau-Coulée. Le quadragénaire, intrigué par la situation, a procédé à un inventaire le jeudi 1er décembre. C’est alors qu’il a constaté que 200 poussins et environ 1 200 kilos d’aliments pour volaille avaient disparu. Les pertes sont estimées à Rs 65 000. Les vols auraient été commis entre le samedi 29 octobre et le jeudi 1er décembre. Il en a informé la Criminal Investigation Division (CID) d’Eau-Coulée.

À la suite de sa requête, les hommes des sergents Dulmeer et St Medar de la CID ont pris l’affaire en main. Se basant sur des renseignements obtenus sur le terrain, ils ont monté une opération. Les éléments de la brigade criminelle ont ainsi quadrillé le secteur plusieurs jours durant et surveillé les entrées et sorties. C’est alors qu’ils ont repéré un des employés du poulailler qui quittait les lieux avec de la nourriture pour volaille. Ils l’ont discrètement suivi jusqu’à Résidence Malherbes. Ils l’ont vu déposer les aliments chez un habitant. La maison était gardée par deux Rottweilers.

Le principal suspect introuvable

Le mardi 13 décembre, les policiers ont fait une descente à Résidences Malherbes. Sur place, les limiers sont tombés sur une femme de 23 ans. Lors de la perquisition, 50 poussins ainsi que 25 kilos d’aliments pour volaille ont été retrouvés. Arrêtée et conduite au bureau de la CID, la propriétaire de la maison a expliqué qu’elle les avait achetés d’un employé du poulailler. Le même jour, elle a été traduite devant la cour de Curepipe sous une accusation provisoire de possession d’objets volés. Après avoir fourni une caution de Rs 7 150 et signé une reconnaissance de dette de Rs 40 000, elle a retrouvé la liberté conditionnelle.

Cependant, le principal suspect reste introuvable. Selon les recoupements de la police, cet employé du poulailler habite un faubourg de Curepipe. L’enquête se poursuit.

 

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