Huit enseignantes d’écoles préscolaires ont été sélectionnées pour participer à un séminaire international qui se tiendra en Chine. Or, il semblerait, à en croire certaines enseignantes, que la plupart d’entre elles n’ont même pas été invitées à soumettre leur candidature pour y participer.
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Des enseignantes des écoles préscolaires placées sous la tutelle de la Early Childhood Care and Education Authority (ECCEA) se disent frustrées. Elles n’auraient pas été invitées à soumettre leur candidature à la sélection des enseignantes invitées à participer au séminaire intitulé Renforcement de la capacité de gestion des écoles moyennes (préprimaires), primaires et secondaires des pays d’Afrique francophone, qui se tiendra en Chine du 31 mai au 20 juin. Elles clament que la sélection des candidats ne s’est pas faite dans la transparence.
On compte environ 400 enseignantes dans les écoles préscolaires, mais seules huit d’entre elles ont été sélectionnées pour participer à ce séminaire. « Le ministère de l’Éducation a adressé l’invitation par circulaire à chaque école. Chaque enseignante du préprimaire aurait dû la recevoir. Malheureusement la majorité d’entre nous a été évincée », déplorent-elles.
Le problème viendrait du choix des critères. « Seules les enseignantes âgées de moins de 45 ans étaient éligibles à participer à ce séminaire. Ce critère nous semble injuste puisque la majorité des 400 enseignantes du préscolaire sont âgées de plus de 45 ans. Nous nous sentons lésées et nous réclamons justice. Qu’on ne nous discrimine pas ! » s’exclament ces enseignantes.
Elles se sont tournées vers la rédaction d’Xplik ou K qui a contacté le ministère pour obtenir sa version. « Nous attendons un rapport de l’ECCEA », a répondu l’attaché de presse du ministère.
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