E-Waste à Maurice: 25000 tonnes de déchets électroniques produites par an

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"24412","attributes":{"class":"media-image wp-image-37505","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"225","alt":"E-Waste \u00e0 Maurice"}}]] Il y a toute une conscientisation à faire autour des déchets électroniques.

</div> Dès lors, comment se débarrasser des équipements obsolètes ? Face au mur ou tout simplement peu soucieux de l’environnement, certains les jettent dans la nature. « Une fois libéré dans la nature, le matériel informatique émet des substances toxiques qui risquent de contaminer l’air que nous respirons et les cours d’eau. Il y a donc toute une conscientisation à faire autour des déchets électroniques », fait ressortir Roumar Ramjan. D’ailleurs, souligne-t-il, Neel Trading & Facilities Ltd propose des campagnes de sensibilisation depuis un an déjà pour remédier au problème de pollution. En fait, la société s’est associée à la branche sud-africaine de Sims Recycling Solution, société de recyclage de déchets électroniques. « Nous avons bénéficié de l’expertise, du support et de la formation de Sims Recycling Solutions. De nombreuses firmes mauriciennes nous sollicitent pour des déménagements. Quand elles constatent que leur matériel informatique est obsolète, elles le distribuent parmi leurs employés et le conservent dans sa réserve. Certaines souhaitent s’en débarrasser. Si elles font appel à nos services de collecte, nous leur demandons la liste des items. » Avant d’être collectés, les produits électroniques sont triés dans un local à Terre-Rouge. Les métaux que contiennent les appareils jugés non dangereux sont extraits, avant d’être livrés à une fonderie. Les composants restants sont ensuite exportés vers l’Afrique du Sud. Auparavant, ajoute Roumar Ramjan, un ordinateur avait une longue durée de vie. « De nos jours, les équipements sont accessibles et ne peuvent être utilisés que pendant quelques mois, voire un an, avant d’être obsolètes. C’est pour cela que la nécessité de recycler ces produits se fait de plus en plus sentir. » D’ailleurs, ajoute-t-il, la Mauritius Chamber of Commerce and Industry travaille actuellement sur le projet ecotax du ministère de l’Environnement, qui souhaite bientôt appliquer un système de taxation sur les appareils informatiques neufs. Taxe qui sera, par la suite, redistribuée pour le recyclage, conclut Roumar Ramjan.