La surveillance des officiers de la prison sera renforcée. L’administration pénitentiaire entame la deuxième phase du projet E-Prison qui sera aboutie dans huit mois. Montant global du projet : Rs 36 millions.
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Le milieu carcéral passe à l’ère numérique. Après la première phase axée principalement sur les prisonniers, l’administration pénitentiaire aborde la seconde phase de ce nouveau système informatique qui mémorisera les données des gardiens de prison. L’objectif : contrôler les mouvements et les activités des officiers à travers l’île.
Quatre nouveaux modules seront mis en place cette semaine au coût de Rs 2,2 millions. En premier lieu, le Prison Staff Management System. Cette base de données contiendra les qualifications des gardiens de prison, les différents centres de détention où ils ont exercé et la date de leur dernière promotion.
Le Duty Management System, lui, relèvera tous les mouvements des officiers, le nombre d’heures effectuées au travail, leur nombre de congés (Local & Sick Leaves) et les traitements qu’ils ont reçus. Puis, le milieu carcéral mémorisera les données des nouveau-nés au sein des divers centres de détention dans le Daily Management Information System. À l’âge de quatre ans, les enfants remis à la Child Development Unit (CDU) feront l’objet d’un suivi informatisé. Finalement, le Prison Training Information System sauvegardera les données des formations reçues par les gardiens.
Ce système a été mis sur pied pour mieux contrôler le bon fonctionnement de la prison et les mouvements des officiers. Cela, après que certains gardiens qualifiés de « brebis galeuses » ont été convoqués devant la Commission d’enquête sur la drogue, présidée par l’ancien juge Paul Lam Shang Leen.
La première phase a coûté Rs 34 millions. Ce système informatique enregistre les va-et-vient des prisonniers, les noms des visiteurs, les noms des avocats leur rendant visite, le montant d’argent perçu par les détenus et leurs condamnations.
Vidyasagur Pertaub, Senior Officer Cadet au département ICT à la prison, explique que ce projet E-Prison permettra l’informatisation de l’administration. « Ce projet fait suite à un Memorandum of Understanding (MoU) entre les gouvernements mauricien et indien. L’E-Prison est un soutien à nos day-to-day activities. Nous utiliserons moins de papier et cela augmentera l’efficacité des départements. Après les prisons à Maurice, celle de Rodrigues sera informatisée. Toutes les prisons seront connectées à un serveur informatique qui préservera les toutes les données », précise ce haut gradé.
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