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E-Newsletter : le genre au cœur du journal en ligne du DPP

Le bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) a, dans sa Newsletter du mois de mars 2022, fait la part belle à la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars. 

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Me Fahdiyyah Khodabocus, Temporary State Counsel, a, dans un article, évoqué une causerie tenue le 10 mars 2022. Celle-ci était organisée par la Victims and Witnesses Support Unit, du bureau du DPP. Le but de cette conférence était de favoriser une culture « plus sensible au genre » parmi les officiers du DPP.

Lors de la causerie, Kaushik Goburdhun, fondateur de la « Victims, Families and Witnesses Support Association », a déploré le manque de mécanisme de protection des témoins dans le cadre de notre système juridictionnel. Il a souligné l’importance de travailler main dans la main avec les autorités compétentes et d'autres organisations non gouvernementales (ONG), pour apporter un maximum d'assistance et d’accompagnement aux victimes de violences conjugales. 

Quant à Anjeelee Beegun, co-fondatrice de « RekonnekT », une organisation basée à Maurice et œuvrant pour le bien-être des LGBTQIA+, elle a, pour sa part, attiré l’attention sur les inégalités, la discrimination et la stigmatisation auxquelles sont confrontés les lesbiennes, les bisexuels, les transsexuels entre autres. 

Dans un podcast, Me Sannidi Paupoo-Nallee, State Counsel, aborde le délit de relation sexuelle avec un mineur de moins de 16 ans. Un délit passible d’une peine pouvant atteindre 20 ans de prison. Cela, même avec le consentement de la victime. 

Aussi, Me Mary Donna Chung Kow Cheong, Temporary State Counsel, a abordé, dans un article, une conférence intitulée « L'ADN au Cœur des Poursuites Pénales », donnée par Martine Beaufils, spécialiste de l'ADN et responsable du département ADN chez Abiolabs Ltd. En effet, les preuves ADN sont un puissant outil de justice pénale pour résoudre les crimes.

Me Bhamini Prayag-Rajcoomar, Senior State Counsel au bureau du DPP, a expliqué la loi régissant les demandes de remise en liberté sous caution. Une question « très sensible », selon elle, et qui affecte les droits constitutionnels à la liberté d'un individu. 

 

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