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E-newsletter : le DPP passe à l’ère numérique

Satyajit Boolell Le bureau du DPP innove pour l’année 2019.

Le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) innove pour l’année 2019. La newsletter mensuelle contiendra désormais une vidéo dans laquelle un avocat du bureau expliquera un jugement prononcé dans n’importe quelle cour de justice et ses implications.

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«Nou pe fer sa dan enn sousi de transparans kouma  nu abitie fer. Me ousi pou montre l’inpak ki sa ena lor nu kotidien…», explique le Directeur des poursuites publiques (DPP), Satyajit Boolell, dans la première vidéo de la newsletter du bureau pour janvier 2019.

Le DPP s’adresse aux auditeurs en créole, soit dans « enn langaz simple » pour annoncer cette innovation dans la présentation de la newsletter de son bureau.

Désormais, un avocat du bureau expliquera, dans une vidéo, un jugement prononcé dans n’importe quelle cour et développera les implications de ce jugement. La vidéo du DPP peut être vue sur le site (http://youtu.be/wABWfiaOHCs )

Pour la première édition de 2019, le DPP a choisi un jugement prononcé en Cour suprême le 14 janvier 2019. Ce jugement traite l’article 3 de l’Animal Welfare Act qui fait état de cruauté envers les animaux. « Enn zizman simp, me tou ousi inportan », écrit le DPP.
Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, dit avoir choisi de parler de ce jugement, car ces derniers temps, les ONG n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme sur la cruauté envers les animaux. Il fait aussi mention des chiens errants et de ceux qui abandonnent leurs chiens. « Zot pe fwir zot responsabilite Ce enn ofans sou l’Animal Welfare Act », dit-il.

Dans la vidéo, le DPP explique aussi les dispositions de l’article 3 de l’Animal Welfare Act, la loi protège les animaux de toute forme de cruauté, mais rappelle que tout propriétaire doit garder son chien sous contrôle.

« Respectez les animaux »

Le jugement fait suite à l’appel interjeté par deux Rodriguais. L’affaire remonte au 10 août 2014 à Rodrigues. Les deux hommes avaient écopé de trois mois de prison chacun et d’une amende de Rs 15 000 pour avoir fait preuve d’une extrême cruauté envers un berger allemand. Ils soupçonnaient le chien d’avoir attaqué leurs cabris. Ils l’avaient battu avant de l’enchaîner à une moto et de le traîner sur une distance de 75 mètres. Par la suite, ils ont jeté à la mer l’animal qui était à bout de force.

Le maître de l’animal avait repêché son chien mort et avait porté plainte. Le magistrat, du tribunal de Rodrigues, avait jugé l’acte des deux individus comme étant trop grave pour leur infliger une simple amende. Ils ont, de ce fait, écopé de trois mois de prison en sus d’une amende de Rs 15 000 chacun.

Les accusés ont fait appel de leur condamnation, contestant sa sévérité et estimant qu’ils ne méritaient pas la prison. La Cour suprême a maintenu le jugement de la cour de Rodrigues, soulignant « la barbarie de cet acte ».

« Le message est clair. Nou bizin respekte ban provizion dan Animal Welfare Act. La cour pe donn enn signal for ki fode pa ena okenn form de kriote anver zanimo. Bann proprieter zanimo domestik ousi bizin asim zot responsabilite », conclut Satyajit Boolell.

 

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