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E-newsletter du DPP : l’intelligence ar tificielle  et le rôle des avocats décor tiqués

L’intelligence artificielle peut être la cause d’erreurs, selon des avocats du DPP.

Dans l’édition d’août 2023 de l’E-newsletter du bureau du Directeur des poursuites publiques, un article aborde la question de savoir si l’intelligence artificielle peut remplacer les avocats.

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L' intelligence artificielle (IA) peut-elle remplacer les avocats ? C’est le titre d’un article paru dans l’édition d’août 2023, de l’E- newsletter du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP). L’article porte les signatures de trois avocats : Bhavna Bhagwan, Yanish Jeerasoo et Hannah Sayed Hossen. Ils ont interrogé le chatbot ChatGPT sur un cas imaginaire. 

C’était pour savoir si l’IA pouvait aborder les problèmes juridiques auxquels un avocat de la poursuite doit faire face au quotidien. Les auteurs de l’article sont d’avis que l’IA peut aider l’avocat. Elle peut lui fournir des informations générales, répondre aux questions et offrir des orientations sur les procédures juridiques. 

Peut-on dire adieu à nos métiers et laisser l’IA prendre le relais ? « Ce n’est qu’un outil permettant de rationaliser certaines tâches. Il ne devrait pas être considéré comme la solution ultime », écrivent les State Counsels. Ils estiment qu’une confiance aveugle dans les informations générées par l’IA sans une surveillance humaine rigoureuse peut mener à des erreurs. Ils concluent que l’IA ne peut pas remplacer le jugement humain, du moins pas dans sa forme actuelle.

L’E-newsletter  propose aussi un article sur la cybercriminalité. Me Deepti Thakoor, State Counsel, dit que le prévenu s’expose à une amende ne dépassant pas Rs 200 000 et à une peine de prison maximale de vingt ans en cas de fraude électronique. Elle précise que les délits de cybercriminalité sont graves et jugés exclusivement devant la Cour intermédiaire. Elle avance aussi que parmi toutes les violations de données survenues en 2023, 74 % étaient dues à la manœuvre humaine. Elles étaient le résultat d’escroqueries, d’abus, d’utilisation d’informations d’identification volées ou de manipulation psychologique pour révéler des informations confidentielles. 

LIBERTÉ D’EXPRESSION 

Un autre article est consacré à une conférence sur la liberté d’expression et les médias sociaux organisée le 23 août par le bureau du DPP, en collaboration avec la Mauritius Bar Association. L’événement visait à explorer la relation complexe entre la liberté d’expression, les médias sociaux et le cadre juridique qui les régit. La session a conclu que l’équilibre entre la liberté d’expression et la vie privée est nécessaire. Et qu’il faut adapter les lois à l’évolution du paysage numérique. 

L’édition propose aussi l’intervention de Me Azam Neerooa, Senior Assistant DPP, le 28 juillet 2023. C’était lors de la journée mondiale contre le trafic humain. Celui-ci déclare que Maurice n’est pas à l’abri de ce crime. Car, selon le Globalized Organized Crime Index, 1 000 personnes vivent comme esclaves modernes à Maurice.

Hausse des cas devant la Cour suprême  et la Cour intermédiaire  

Dans la newsletter du directeur des poursuites publiques, le 29 août 2023, la hausse du nombre de cas devant la Cour suprême et la Cour intermédiaire est évoquée. De 2022 à 2021, la hausse de cas devant la Cour suprême est de 41 %. La hausse du nombre de cas devant la cour intermédiaire est de 63 %. Il y a eu également une hausse de 27 % de cas référés par la police au bureau du DPP, soit de 8 850 en 2021 à 11 308 en 2022.

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