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Duke of Edinburgh Award : l’engagement de 85 jeunes au service de la société

Duke of Edinburgh Award
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Le Shandrani Beachcomber a accueilli le samedi 24 août la cérémonie de remise de certificats aux jeunes engagés dans le Duke of Edinburgh Award. Lors de cet événement, qui a vu la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Stephan Toussaint, 61 jeunes du Sud-Est et du Sud-Ouest ont obtenu le niveau bronze et 24 l’argent.

En 2015, le groupe Beachcomber, avec la collaboration du ministère de la Jeunesse et des Sports, s’est lancé dans le Duke of Edinburgh Award (DofE), à travers la Fondation Espoir Développement Beachcomber. 

Dans le cadre de cette remise de certificats, nous avons rencontré quelques jeunes du DofE, bientôt fin prêts à franchir la dernière ligne droite pour… l’or ! 

Rencontre avec les récompensés du niveau argent 

Keshry Gobinsing : «J’ai aquis des aptitudes de survie»

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Keshry Gobinsing  en compagnie de ses coéquipiers de la région de Rivière-Noire.

Keshry Gobinsing, 20 ans, de la région Rivière-Noire, qui aspire à devenir chef pâtissier, a intégré le programme DofE en 2017. Elle a quitté les bancs de l’école en Form V et avait des craintes par rapport à son avenir. Toutefois, le programme du Duke of Edinburgh Award s’est présenté à elle, telle une planche de salut.

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Keshry Gobinsing a adoré sortir de son zone de confort.

« On m’a approché pour le DofE et j’ai accepté, parce que ses activités sont attrayantes et permettent de contribuer au bien-être de la société. Du plus, comme je suis déjà des cours en pâtisserie depuis deux ans, le Beachcomber m’a offert la chance de travailler avec des chefs de l’hôtel. La possibilité de travailler avec des professionnels, même pendant une brève période, était un honneur. » 

Elle est reconnaissante pour l’expérience que lui a procurée le DofE, car cela lui a permis de sortir de sa zone de confort. « Cette expérience aide à surpasser les peurs et les appréhensions. J’ai quitté mes parents et pris mon sac à dos pour ma première adventurous journey. Au début c’était dur, car on est habitué au confort et on ne réalise pas vraiment la chance d’avoir des parents qui font tout pour nous. Pour moi, c’était un vrai défi et je suis fière d’avoir pu le relever. Aujourd’hui, je peux dire que grâce au DofE, j’ai acquis des aptitudes de survie. » Et de conclure qu’elle a hâte d’entamer l’ultime étape de l’or, avec de nouvelles aventures, de vivre plus de moments mémorables et de surtout de repousser ses limites.


Sanyestha Ittoo : «L’expérience du DofE est une école de vie»

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Sanyestha Ittoo en compagnie des jeunes engagés DoFE niveau Argent de la région de Baie du Cap.

Sanyestha Ittoo, 18 ans, de Baie-du-Cap, figurait parmi les 24 jeunes engagés dans le Duke of Edinburgh Award à faire l’ascension du niveau bronze à l’argent. L’aventure DofE de la collégienne de Forest Side SSS Girls a démarré en 2016. Elle a été exposée à ce programme à travers sa région. 

Alors âgée de 16 ans, elle s’engage au niveau communautaire. « Au début c’était le côté fun qui m’a poussée à intégrer le programme du DofE, car on faisait des travaux dans la région et c’était l’occasion de connaître davantage ma région. Au fur à mesure, cette expérience est devenue plus riche avec de nouvelles possibilités qui s’ouvraient à moi. Avec l’équipe du DofE, on s’est rendu à travers l’île où j’ai pu faire de belles rencontres avec des jeunes engagés comme moi. De plus, cela m’a donné l’occasion d’apporter ma contribution à travers des travaux sociaux », explique Sanyestha Ittoo. 

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Sanyestha Ittoo est très motivée pour les autres étapes.

Étant une fervente sportive, une des expériences qui l’a marquée est l’adventurous journey qu’elle attend impatiemment de refaire. « L’adventurous journey est quelque chose qui a conquis mon cœur dès le début de mon parcours au DofE. Je me souviendrai toujours de ma première adventurous journey au niveau bronze. J’étais en pleine nature sans mes parents pour la première fois. On avait un itinéraire à boucler : Camp-de-Masque-Pavé à Bras-d’Eau. J’ai découvert des endroits qui m’étaient complètement inconnus avant. C’était tel un nouveau Monde qui s’offrait à moi. J’ai découvert une autre facette de mon île natale. » 

« Au début de l’itinéraire, on ne se connaissait pas et une fois arrivé à Belle-Mare le premier jour, on devait camper sur place. Mais il pleuvait des cordes et certaines tentes étaient même endommagées par la pluie. On devait trouver une alternative. Du coup, certains ont couchés dans les toilettes d’un établissement. De plus, il y avait une entraide extraordinaire. Quand quelqu’un était fatigué ou que le poids du sac devenait pesant, on partageait le fardeau pendant le trajet », raconte-t-elle. 

Elle encourage les jeunes à faire l’expérience du DofE, car elle met en avant des activités qui aident à développer des compétences pour être davantage indépendante. « Elle met en avant la rigueur, l’indépendance et le sens de responsabilité. Le DofE est non seulement reconnu internationalement, mais c’est également une aventure qui nous apprend beaucoup en peu de temps. » 

Le parcours pour obtenir l’or est d’une durée de deux ans et Sanyestha est plus motivée que jamais. « Le DofE est une aventure qui, une fois commencée, pousse vers l’or. Après un très long parcours, mes amis et moi étions fiers d’avoir notre certificat d’argent et on est d’autant plus motivé pour décrocher l’or », explique-t-elle.


Émilie Besegue : «Qui ne tente rien n’a rien»

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Émilie Besegue au Home de Tamarin.

À 15 ans, Émilie Besegue était une adolescente timide et réservée. Du coup, son entourage l’a fortement encouragée à intégrer le programme Duke of Edinburgh Award, afin qu’elle s’épanouisse. « On m’a dit que peut-être des activités collectives allaient m’aider à approcher les gens plus facilement. Parce qu’en plus, je suis de Chamarel qui est un petit village où il n’y a pas forcement beaucoup d’activités. Donc, je me suis dit pourquoi pas ? Qui ne tente rien n’a rien », explique-t-elle.  

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Émilie garde de bons souvenirs de son aventure.

Aujourd’hui, à 18 ans, c’est une jeune femme emphatique qui se dévoile en la personne d’Émilie. L’expérience humaine de l’aventure DofE a marqué la collégienne du Saint-Esprit de Rivière-Noire, une sportive. « Une anecdote de mon expérience est lorsque nous étions au Home de Tamarin l’an dernier. On avait maquillé les personnes âgées, on les avait également aidés à manger. À un moment de la journée, nous avons eu l’occasion de parler avec eux et ils ont partagé leurs histoires avec nous. C’était un moment spécial qui restera à jamais gravé dans mon cœur. »

Avec de nouvelles aventures et découvertes pour la prochaine étape, elle dit que les jeunes de la région de Chamarel sont boostés à bloc pour réussir cette dernière épreuve du DofE qui est l’or. « Je suis extrêmement fière de moi, car ce n’était pas du gâteau au début. Nous avons marché côte à côte dans la pluie, pour atteindre notre objectif. On a pu terminer l’argent ensemble et c’est avec cet état d’esprit que nous les jeunes de Chamarel complèterons le niveau or, tout en faisant de nouvelles découvertes », renchérit-elle. 


Duke of Edinburgh Award

Lancé au Royaume-Uni en 1956 par le Prince Philippe, Duc d’Édimbourg, le Duke of Edinburgh Award s’adresse aux jeunes de 14 à 24 ans. Le programme valorise et récompense les accomplissements personnels, lors de projets d’intérêt collectif ou personnel dans les domaines suivants : volontariat, talents et expéditions. Le parcours compte trois niveaux : bronze, argent, et or. Chaque étape permet aux participants d’acquérir de nouvelles compétences, de se dépasser et d’aborder sous un autre angle les notions telles que la solidarité et l’engagement communautaire.

 

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