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Du Cytotec administré au terme de sa grossesse : Lovena a tout perdu, son bébé et l’espoir d’enfanter 

Lovena n'a toujours pas fait son deuil.

Elle a connu la tristesse de perdre son enfant dans une clinique privée le 26 septembre dernier. Un mois après, Lovena, âgée d’une trentaine d’années, n’a toujours pas fait son deuil. 

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Elle déplore la perte de son enfant suite à une maldonne et une mauvaise décision de son gynécologue. « J’ai perdu mon enfant et j’aurais pu y laisser la vie », confie Lovena, une habitante d’un faubourg de la capitale. Aujourd’hui, tout ce qui lui reste, c’est une simple photo qu’elle regarde constamment, le cœur brisé en mille morceaux. 

Tout a commencé, quand la trentenaire a été admise à la clinique le lundi 26 septembre dernier. « Je suis rentrée en clinique et mon gynécologue m’avait expliqué que j’allais accoucher normalement. Je lui ai fait confiance », explique-t-elle. D’ailleurs, quand les infirmières ont effectué les examens médicaux, tout allait pour le mieux.  « Un peu plus tard dans la journée, une infirmière est venue me voir et m’a demandé si j’avais des contractions et j’ai répondu par la négative. Elle est alors revenue quelques minutes plus tard avec un médicament. Lorsque je lui ai demandé de quel médicament il s’agissait, elle m’a informé que c’était du Cytotec qui aide à dilater le col. Il m’a été administré par voie vaginale à deux reprises, la deuxième aux alentours de 15h00 ». 

Puis à 19h00, son calvaire a débuté. « J’ai ressenti de fortes douleurs au niveau de mon bassin et j’arrivais à peine à bouger mes jambes et mon bras. J’ai alors constaté que je saignais », ajoute-t-elle en larmes. Éprouvant des douleurs insupportables, le médecin a été contacté et elle a subi une césarienne en urgence. Son cauchemar s’est poursuivi. « Au premier coup de scalpel, j’ai ressenti une vive douleur et j’ai informé le chirurgien. Ainsi, ils ont décidé de m’endormir totalement et je n’ai eu aucune notion de ce qu’il s’est passé après », confie-t-elle. 

Ablation de l'utérus

Son bébé est venu au monde et a été admis en soins intensifs, car il était en insuffisance respiratoire. De son côté, le calvaire de Lovena était loin d’être terminé. En effet, elle a dû subir une hystérectomie (ablation de l'utérus) suite à sa césarienne. Par la suite, elle a regagné son domicile, mais son bébé a été transféré à une autre clinique par manque de fonds. « N’ayant plus d’argent, nous avons dû solliciter un hôpital pour que notre bébé y soit admis », précise-t-elle.  

Au total, le couple a dépensé plus de Rs 400 000 pour les soins en clinique. « Nous avons dû effectuer des emprunts et nous avons aussi sollicité l’aide des membres de la famille pour régler la facture. Au final, nous avons eu droit à un service lamentable », fait ressortir Lovena, dont le bébé est décédé le 7 octobre dernier. « Je suis très affectée et il m’est difficile de me remettre du drame que j’ai vécu. Je n’arrive pas à me faire à l’idée que je ne pourrais plus jamais avoir d’enfant », conclut-elle.

 

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