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Droits humains - Me Satyajit Boolell : «Le risque d’abus n’est jamais trop loin»

Me Satyajit Boolell Me Satyajit Boolell.

Le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) consacre un article sur l’abus des droits humains dans sa Newsletter pour le mois de mars 2018. Me Satyajit Boolell, DPP et Senior Counsel, revient sur l’évolution des droits de l’homme et rappelle que le risque d’abus n’est jamais trop loin.

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Le monde célèbre en 2018 les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Elle a été adoptée par l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies le 10 décembre 1948. Selon Me Satyajit Boolell, il y avait à cette époque-là, un consensus au sein de la communauté internationale pour prescrire des droits basés sur des principes de liberté, de justice et de paix afin de redessiner le monde.

Me Satyajit Boolell précise que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a débouché sur 16 traités internationaux qui ont force de loi dans plusieurs pays sans compter que le chapitre II de la Constitution de Maurice a été inspiré de la Convention européenne des Droits de l’Homme.

Génocide

Cependant, il souligne que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde a été le théâtre d’innombrables actes de cruauté tels que le génocide au cœur de l’Europe, les atrocités en  Syrie et la persécution des Rohingyas en Birmanie.

À la lumière de ce qui ce passe dans le monde, Me Satyajit Boolell pense que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a peut-être été un échec. « Mais nous devons toujours garder en tête que les auteurs de ce texte n’ont jamais eu l’intention d’éliminer toute sorte d’atrocité dans le monde. »

La Newsletter du bureau du DPP contient également un article sur l’évolution de l’article 1 de la Constitution de Maurice durant ces 50 dernières années. Hansraj Sunasee, aspirant avocat, cite les différents arrêts de la Cour suprême et du Privy Council et affirme que la nature démocratique de Maurice ne peut faire l’objet d’un changement que si la procédure établie sous l’article 47 de la Constitution est respectée et si ce changement est nécessaire pour répondre à un besoin social pressant.

 

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