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Droits des enfants : surveillance accrue de 46 shelters 

Les représentants du bureau de l’Ombudsperson for Children effectuent une surveillance accrue des 46 ‘shelters’ (Ndlr : Residential Care Institutions). Ils ne feront pas de cadeau aux responsables des abris pour enfants qui ne se plient pas aux exigences de la loi. Ils examineront non seulement la qualité des services offerts par l’abri, mais aussi si les droits des enfants sont respectés. 

Les abris pour enfants, souvenez-vous, ont été au centre de diverses controverses au fil des années. Un ‘shelter’ situé dans la région de Terre-Rouge, a été obligé de fermer ses portes au début de l’année dernière en raison du non-respect des mesures imposées par les autorités. 

Des mineurs fréquentant l’abri avaient même saccagé un véhicule appartenant à l’institution. Ces derniers ont été transférés vers un autre abri. Autre polémique survenue en 2020 : certains enfants, qui avaient été retirés de la garde de leurs parents et fréquentant l’abri de Pointe-aux-Piments, n’étaient pas scolarisés. Cette affaire, qui avait fait grand bruit, intéressait les députés de la circonscription. Une question parlementaire avait même été déposée à l’Assemblée nationale dans ce sens. 

Au niveau du bureau de l’Ombudsperson for Children, on avance que « le ‘monitoring’ des abris pour enfants est l’une des tâches des officiers de l’organisme ». 

« Le ‘monitoring’, comme stipulé dans la loi, est en fait un suivi de la situation au niveau des ‘shelters’. Notre devoir est de nous assurer, souligne-t-elle, que les droits des enfants soient respectés. La surveillance accrue des ‘shelters’ est-elle en lien avec la polémique entourant le fait qu’un nourrisson a été admis aux soins intensifs de l’hôpital SSRN de Pamplemousses en novembre 2022 et que cette affaire a mené à l’arrestation de quatre ‘caregivers’ ? », déclare l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy. 
 « Ce qui s’est produit au shelter L’oiseau du Paradis, situé à Cap-Malheureux, n’a rien à voir avec notre exercice de ‘monitoring’ », précise-t-on. 

L’une des recommandations figurant dans le rapport 2021-2022 du bureau de l’Ombudsperson for Children est la désinstitutionalisation des ‘shelters’. Autrement dit, des « family-like settings » seront bientôt introduits dans les abris. Cette initiative est en ligne avec les recommandations des Nations unies. Le bureau de l’Ombudsperson for Children se dit convaincu que cette démarche permettra aux enfants de bénéficier de soins individuels et davantage d’attention de la part des ‘caregivers’.

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