Droits consitutionnels : Ramgoolam réclame Rs 225 M

Navin Ramgoolam

L’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam estime que ses droits constitutionnels ont été entravés depuis qu’il a été arrêté pour la première fois en février 2015. Il en fait état dans un document, déposé le mardi 14 novembre 2017, devant la Master’s Court. Cette démarche s’inscrit dans le sillage de sa réclamation de Rs 225 millions à l’État, au commissaire de police et à l’assistant-commissaire de police (ACP) Heman Jangi.

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Le leader du Parti travailliste explique qu’il fait l’objet d’une interdiction de quitter le pays. L’affaire sera appelée le 8 février 2018 pour connaître la position des défendeurs. Navin Ramgoolam soutient que les arrestations dont il a fait l’objet ne sont qu’une manœuvre « visant à le détruire politiquement ».

Le leader du Parti travailliste ajoute, dans sa plainte, que les accusations provisoires, sont « sans fondement ». Il souligne que, pour un ancien Premier ministre, il a été « traité comme un récidiviste et exposé pour être méprisé et rabaissé aux yeux du public ».

Estimant avoir subi des préjudices de Rs 25 millions pour chacune des accusations provisoires retenues contre lui, puis rayées par la suite, Navin Ramgoolam demande Rs 225 millions de dommages au total. Un montant réclamé conjointement aux trois défendeurs, c’est-à-dire l’État, le commissaire de police et l’ACP.

 

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