Faits Divers

Drogue : Yannick Mohamed Akbaraly trahi par un cure-dents

aeroport.jpg Yannick Mohamed Akbaraly est accusé d’avoir abandonné une valise contenant de l’héroïne à l’aéroport de Plaisance.

Le procès auquel est confronté Yannick Mohamed Akbaraly en cour d’assises a démarré le lundi 29 janvier devant la juge Shameen Hamuth-Laulloo. Le Malgache est accusé d’avoir transporté de l’héroïne à Maurice en 2014.

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La poursuite a pu établir un lien entre le Malgache Yannick Mohamed Akbaraly et la valise d’héroïne retrouvée le 21 février 2014 à l’aéroport de Plaisance grâce à un bout de cure-dents mesurant 2,4 centimètres. Les analyses de ce morceau de bois ont révélé la présence d’un ADN féminin. Des correspondances avec celui de Yannick Mohamed Akbaraly ont été notées.

Le Malgache est confronté à un procès en cour d’assises pour trafic de drogue. Cet opérateur économique de 31 ans est accusé d’avoir transporté 1 972 grammes d’héroïne à Maurice le 21 février 2014.

Les enregistrements de vidéosurveillance ont cependant démontré qu’il avait abandonné sa valise sur le tapis roulant. Yannick Mohamed Akbaraly a été arrêté le 22 février 2014 dans un pensionnat à Plaine-Verte. Il a plaidé non coupable lors de son procès. Il est défendu par Me Hamid Jagoo.

Lundi, la poursuite a fait appel au Forensic Scientist Vikash Ramessur. Ce dernier avait effectué des analyses ADN sur le cure-dents et sur un échantillon d’ADN prélevé sur Yannick Mohamed Akbaraly.

Le témoin a expliqué, au préalable, que le morceau de cure-dents avait été retrouvé dans la poche d’un des pantalons pour dames qui se trouvaient dans la valise abandonnée. Vikash Ramessur a ensuite indiqué que les résultats obtenus ont révélé un taux de similarité de 50 % entre les deux échantillons ADN.

Ce qui dénote, selon ses dires, un lien de parenté entre les deux échantillons.

Procès ajourné

Le scientifique a ajouté qu’une des similarités génétiques de 50 % relève d’une relation entre parents et enfants, entre frères et sœurs, voire de jumeaux non identiques. Mais selon Vikash Ramessur, comme un ADN féminin a été retrouvé sur le cure-dents, il pourrait s’agir de celui de la mère, de la sœur, de la fille ou d’un jumeau non identique si jamais il en a un.

Durant son contre-interrogatoire mené par Me Hamid Jagoo, le témoin a dit qu’il existe plusieurs types d’analyses ADN. Le procès a été ajourné à ce mardi 30 janvier. La poursuite est représentée par Me Abdool Raheem Tajoodeen, assisté de Mes Jade Chiouk Lan Ngan Chai King et Nitisha Seebaluck.

 

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