Le procès intenté à Veeshall Seeruttun, ancien Terminal Officer à la Cargo Handling Corporation (CHC), s’est achevé le mardi 3 mars, avec les plaidoiries de la défense. L’ancien habitant de Cap-Malheureux a plaidé coupable devant la Cour d’assises, le lundi 2 mars.
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À l’origine, il répondait de trafic de drogue et avait plaidé non coupable. Le lundi 2 mars, la poursuite a révu sa position et l’a accusé de possession de drogue. Le prévenu a alors plaidé coupable. Il avait été arrêté, le 19 août 2015. La police avait saisi 2 640 g de cannabis à sa résidence de Cap-Malheureux.
La poursuite, représentée par Mes Rehnu Karuna Gowry-Bhurrut, Principal State Counsel, et Bhavna Bhagwan, a entamé son réquisitoire, le mardi 3 mars 2020. Lors de son intervention, Me Rehnu Karuna Gowry-Bhurrut a requis une peine de douze ans de prison contre le prévenu. Elle a soutenu qu’ayant plaidé coupable, il est éligible à une réduction d’un tiers de la peine maximale de 25 ans de prison. De plus, prenant en compte les circonstances atténuantes dans l’affaire, la poursuite est d’avis qu’une peine de douze ans de prison est méritée.
La défense, représentée par Me Sanjeev Teeluckdharry, a invité le tribunal à prendre en considération le fait que son client a passé jusqu’ici, cinquante-quatre mois en détention préventive. De plus, l’avocat a fait observer le délai entre la date du délit et celle du procès. La juge Aruna Devi Narain, qui préside le procès, prononcera la sentence le 10 mars.
Droit au silence
Le prévenu avait initialement plaidé non coupable. Le juge Benjamin Marie Joseph, qui présidait auparavant l’affaire, s’est récusé le 3 octobre 2019. Cela, après s’être rendu compte qu’il avait présidé dans le passé, une demande de remise en liberté sous caution du prévenu. Un détail qui avait échappé à son attention, dit-il. La juge Aruna Devi Narain, a ensuite été désignée pour présider l’affaire.
Selon la police, Veeshall Seeruttun, âgé de 39 ans, lors de son arrestation, a reconnu que drogue avait été saisie à son domicile. Toutefois, il a invoqué son droit au silence quant à la provenance de la drogue. Les enquêteurs avaient aussi passé les revenus du prévenu à la loupe.
Ils ont vérifié des informations sur lui à la CHC et à la Mutual Aid Association.
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