Drifting: Ces voitures qui ne se promènent pas en laisse

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"1700","attributes":{"class":"media-image size-large wp-image-737","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"960","height":"540","alt":"Miheer Nunkoo pratique le drift avec une voiture \u00e9quip\u00e9e de quatre roues motrices."}}]] Miheer Nunkoo pratique le drift avec une voiture équipée de quatre roues motrices.

</div> [row custom_class=""][/row] Ainsi, quand RBCPD débarque à Maurice en 2014, le jeune n’hésite pas une seconde à profiter de la logistique de la compétition: « L’organisation est venue offrir un circuit sécurisé. Je n’avais aucune raison de ne pas tenter ma chance et surtout pour gagner en expérience. » Pour sa première compétition, Miheer montera à bord de sa Subaru équipée de quatre roues motrices. « Ce n’était chose facile, mais j’ai cependant pris une honorable 5e place. J’ai réédité la même performance cette année avec toutefois le sentiment d’avoir mieux fait que l’an passé. »

« Croire en soi »

Par ailleurs, comme tout sport, le drift demande beaucoup de concentration: « Je fais toujours le vide avant de m’élancer sur la piste. Je n’entends rien. Tout ce qui m’importe, c’est faire  un avec ma voiture », nous expliquera Miheer. De plus, un bon drifteur ne serait rien sans une voiture adéquate, selon Christopher Lai. « Pour faire du drift, il faut investir dans sa voiture. Il n’y pas à sortir de là. Il faut surtout avoir les propulsions nécessaires pour mettre le gaz,» explique le drifteur. [row custom_class=""][/row] Shehzad Soorabally, 18 ans, estime, pour sa part, que manœuvrer une voiture qui fonce à vivre allure n’est pas très compliqué quand on aime relever les défis. La preuve: cela fait six mois qu’il a décroché sa licence. Cela ne l’a pas empêché de prendre la 2e place lors du RBCPD qui s’est tenu au stade Anjalay le 12 septembre: « C’est à la dernière minute que j’ai préparé ma voiture pour la compétition. Je n’ai eu que trois séances d’entraînement. Et voilà que je me retrouve sur la deuxième marche du podium. Le drift, ce n’est pas si compliqué que ça. Il suffit de croire en soi et de faire confiance à sa voiture pour que tout se passe pour le mieux. » À cela il faut aussi ajouter l’entraide, selon  Shehzad: « Il  n’y a pas de rivalité dans le drift. Tout le monde aide tout le monde. Par exemple, pour ma première participation au RBCPD des drifteurs qui participaient à la même compétion  m’ont donné de judicieux conseils qui m’ont permis de les surclasser. Et pourtant, ils étaient heureux pour moi à la fin. On est une famille.»