Après le drame survenu à Trou-aux-Biches ce matin, la grande question qui est sur toutes les lèvres est : est-ce que la station météo s'est précipitée pour lever l’alerte IV ?
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La mort de Ramjeet Gosto, 55 ans, survenue lorsqu’il a percuté un filao tombé sur la route, bouleverse le pays. Il se rendait au travail après la levée de toutes les alertes ce matin. Ce drame remet sur le tapis l’efficacité du système d’alerte cyclonique à Maurice.
Les avis divergent sur la question
Vassen Kaupaymoothoo, ingénieur en environnement est d’avis que la météo aurait dû rétrograder l’alerte IV, graduellement. Lever une alerte après que le cyclone soit passé à son point le plus rapproché pour lui n’était pas la meilleure stratégie. L’objectif, dit-il, aurait été de permettre aux autorités de s’assurer que les Mauriciens reprennent leurs activités en toute sécurité.
De son côté, l’avocat spécialisé en lois du travail, Dev Ramano, indique qu’il faut accorder un battement de quelques heures après la levée d’une alerte avant de reprendre le travail. Pour cet avocat ce drame engage la responsabilité de l’employeur.
Au niveau du National Emergency Operations Command, Pravind Rughoo, responsable de communication explique que le Neoc agit indépendamment de la météo.
La principale concernée, la météo justifie la levée de l’alerte IV ce matin. Un préposé au niveau de la station météo de Vacoas explique qu’un avis de vent fort et un autre de fortes houles avaient été émis pour aviser le public afin qu’ils prennent leurs précautions.
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