Poonam Jamnasingh, 39 ans, a été découverte morte à son domicile dans le quartier des résidences de la National Housing Development Company, à l’avenue Dodo, à Nouvelle-France, dans la journée du mardi 11 juin.
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La police a interrogé son concubin, un sapeur-pompier, dans l’après-midi le même jour. Ce dernier n’a pas été inquiété, après que le département médico-légal de la police ait conclu à un suicide
Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, Chief Police Medical Officer, a conclu que Poonam Jamnasingh est morte, à la suite d’une asphyxie causée par la pendaison. Si une trace de ligature a aussi été décelée, aucune trace de blessure n’a été repérée.
Depuis le drame, les proches de Poonam Jamnasingh ne croient pas que la jeune femme se serait donné la mort. « Elle n’avait aucune raison », affirme-t-on dans son entourage.
Peu après la découverte du cadavre, la police privilégiait fortement la thèse d’un acte malveillant. Plusieurs éléments avaient contribué à cet aspect. Face aux enquêteurs de la brigade criminelle de Grand-Bois, le concubin de Poonam Jamnasingh a expliqué qu’il lui avait donné deux bains et l’avait habillée avec des vêtements propres. Cela après avoir découvert son cadavre.
Le sapeur-pompier a aussi indiqué qu’il entretenait une relation avec la femme de 39 ans depuis quelque temps. Pourquoi n’a-t-il pas pris le soin d’alerter les services de secours ? « Pourquoi n’a-t-il pas appelé le SAMU ou la police ? », s’interroge-t-on dans le milieu des enquêteurs.
Dans sa version à la police, le concubin a nié toute implication dès le début. Il a été invité à s’expliquer sur sa relation avec la victime.
Ce père de famille a alors expliqué qu’il a fait la connaissance de Poonam depuis quelque temps et qu’il s’est mis à la fréquenter.
Par la suite, une relation s’est développée entre eux et le sapeur-pompier affirme qu’il maintenait cette relation secrète, vu qu’il avait déjà une famille.
Il y a quelque temps, cette situation avait provoqué des secousses sur son lieu du travail. Le sapeur-pompier aurait reçu de multiples appels et visites de la victime aux casernes des pompiers et à la ‘Control Room’ des Fire Services. Ce qui n’était pas passée inaperçue parmi ses collègues du concubin.
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