Drame familiale : le calvaire d’une mère face à son fils et sa bru accros à la drogue

Ferozia (prénom fictif), une veuve de 62 ans, ne sait plus à quelle porte frapper, à l’âge où elle aurait dû mener une vie paisible avec ses petits-enfants.

Or, cette habitante de Quartier-Militaire doit affronter son fils de 35 ans, un accro aux psychotropes et à la drogue synthétique et qui ne travaille pas. Le fils passerait son temps à harceler sa mère pour lui soutirer de l’argent. Le fils et son épouse suivent le traitement à la méthadone.

La sexagénaire nous explique que le couple a un enfant de six ans.  Quand son fils cherche de l’argent et que Ferozia refuse de le lui donner, il exerce des chantages émotionnels.  « Mari ek fam zot violan et mo mem guet zot zanfant depi ki li tibaba . Zot deman Rs 2 000 à Rs 3 000 sak trwa zour, kouma pa done, zot kumans zoure ek la ger e mem rod tir zanfant la ar mwa », allègue Ferozia.

Elle explique que son fils unique a commencé, après la mort de son époux, à avoir de mauvaises fréquentations et il est devenu très violent et accro à la drogue. « J’ai d’autres enfants qui vivent tranquillement dans leur coin. Il habite avec moi et j’ai vraiment peur que tôt ou tard il me tuera. J’ai porté plainte à la police à plusieurs reprises. Des policiers sont venus lui parler, mais il ne change pas pour autant de comportement. Mo belfi pa tro, me mo garson li vreman violan et fer mwa per. Mo envi ki lotorite ed mwa fer zot sorti dan mo la kaz  ale », demande Ferozia.

Cette dernière ancienne ouvrière agricole, explique avoir obtenu un terrain sous le Voluntary Retirement Scheme. Mais en raison du harcèlement de son fils qui ne cesse de lui réclamer de l’argent, elle a fini par vendre le terrain et a tout partagé avec ses trois enfants, y compris celui qui se drogue. « Dan enn mwa li ek  so fam  finn fini sa Rs 100 000 zot al zoue, zot drogue et diverti ek sa kas la.  Kan zot perna zot al vann mem linz zot zanfant et mem rasion ek bonbonn gaz », dit-elle.

Depuis le, 30 novembre, Ferozia a déserté son domicile après avoir été agressée par son fils et sa belle-fille, toujours pour une question d’argent. La sexagénaire a décidé d’aller vivre chez des proches. Elle a pris son petit-fils avec elle et a informé la Child Development Unit. Elle nous explique qu’elle a déjà obtenu un Protection Order pour une durée d’an, mais que son fils a déchiré la notice. Depuis, à chaque fois qu’elle se rend à la police, elle n’arrive pas à produire le document attestant qu’elle a un Protection Order.

Nous avons référé la dame à la Family Protection Unit afin qu’elle puisse bénéficier de l’aide et avons alerté l’Elderly Protection Unit du ministère de la Sécurité sociale.