Un des survivants du drame de Mare-Longue revient sur cet événement tragique qui a coûté la vie à deux pèlerins.
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Se déplaçant à l’aide des béquilles, bandages aux bras, et les traits tirés, Akash Beesoo, trouve difficilement les mots pour témoigner ce qu’il a vécu hier, jeudi, 16 février.
« Tou seki inn blese laba, seki inn perdi lavi…pann brile ar dife…inn brile ar kourant », dit cet habitant d’Albion la gorge nouée d’émotions.
Ce jeune électricien explique qu’il est au courant de la nature d’un câble électrique à haute tension et qu’il avait expliqué à ceux dans le groupe « ki bizin pa touss ek sa ».
Le jeune homme affirme qu’il s’est dit qu’ils allaient tous y laisser la vie au moment où le feu s’est déclenché.
« Monn viv li. Mo ti andan. Nounn tand sa spark la kinn travers sa kanwar lao ziska enba. Mwa mo konne ki elektrik pe trap nou », raconte-t-il.
Revenant sur la préparation précédant le pèlerinage, Akash Beesoo relate que la construction du kanwar a débuté en janvier et que les membres y ont consacré des heures et beaucoup d’efforts.
Le jeune homme lance aussi un appel aux internautes : « Albion en dey et nou ki pe soufer. Pa fer polemik lor rezo socio. »
Pour rappel, le kanwar d’un groupe de pèlerins d’Albion a heurté un câble électrique à haute tension hier à Mare-Longue alors qu’ils revenaient du Ganga Talao. Rohan Dorjan, 22 ans, et Parmeshwar Dookeea, 35 ans, ont connu une fin tragique alors que plus d’une quinzaine de personnes ont été blessées.
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