Le religieux Marouf Hadgi Latchimy, 39 ans, est décédé mercredi 3 août après deux semaines à l’hôpital de Rose-Belle.
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Ce Réunionnais avait tué Wendina Narayasami, une étudiante, au domicile de celle-ci à Chemin-Grenier le 19 juillet. Il avait ensuite tenté de mettre fin à ses jours en se tranchant la gorge. Il avait de profondes entailles au cou et des blessures au ventre et à la jambe.
Marouf Hadgi Latchimy a subi une délicate opération à l’hôpital de Rose-Belle avant d’être admis à l’unité des soins intensifs de l’hôpital de Rose-Belle. Il ne s’est pas remis de ses blessures.
Marouf Hadgi Latchimy faisait le va-et-vient entre l’île Maurice et La Réunion et officiait comme religieux. Surnommé Tiloute, il était connu pour ses séances de prière. Il était divorcé et père de trois enfants, âgés de 3, 13 et 15 ans.
D’origine comorienne, Marouf Hadgi Latchimy détenait la nationalité française. Il vivait à Saint Leu, à l’île Sœur. Il se faisait appeler Julien Latchimy à La Réunion et Aya Mooroogen à l’île Maurice. Il était très connu dans la région de Poste-de-Flacq, de Constance et de Beau-Vallon.
Le religieux était en liberté conditionnelle pour une affaire de viol. Une habitante de Mahébourg, 37 ans, avait porté plainte contre lui au Central Criminal Investigation Department le 25 mai. Elle l’accuse d’avoir abusé d’elle à son domicile, alors qu’il s’y était rendu pour une séance de prières.
Avant de commettre son acte, mardi 19 juillet au domicile de Wendina Narayasami, le religieux avait laissé une lettre dans laquelle il clame son innocence concernant l’accusation de viol.
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