
Le Dr Meetheelesh Abeeluck, président de la GMDOA, a réagi aux propos du ministre de la Santé concernant la fermeture du département « Unsorted OPD » au SAJ Hospital. Il a dénoncé des accusations de sabotage, déploré les conditions difficiles dans les hôpitaux et appelé à un dialogue constructif.
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En ce qui concerne la fermeture de l’Unsorted OPD, il a reconnu que des patients de ce département ont été refoulés vers le Casualty. Il a toutefois soutenu qu’« il n’y a pas de faille » mais plutôt un problème d’organisation. « S’il y a deux cabines de consultation, où les autres vont-ils faire des consultations ? » a-t-il demandé.
Il a confirmé que la fermeture de l’Unsorted OPD est due au refus de certains médecins d’assurer les « bank sessions » – les heures supplémentaires de nuit. « On ne peut pas forcer les médecins à travailler après 16 heures car au-delà de cet horaire c’est considéré comme une ‘bank session’. Ce sont des heures supplémentaires. ‘Sof ki apre gagn zoure’. Les médecins ne sont pas obligés de faire ces ‘bank sessions’ », a-t-il expliqué. Le problème s’est répété dimanche et lundi.
En ce qui concerne la critique sur l’absence de médecins à l’heure de la visite, il a souligné que trois médecins étaient présents, mais que deux d’entre eux avaient pris une pause repas. « Le ministre a dit que les médecins n’étaient pas là. Mais il faut être dans le système pour comprendre qu’ils n’ont pas eu le temps de manger plus tôt. »
Le syndicaliste s’interroge également sur la nature de la visite du ministre : « Est-ce que c’était une visite surprise ou c’était pour voir un patient qui l’avait appelé ? »
S’il conçoit que les syndicats ont des « amertumes », le Dr Abeeluck regrette cependant que ces différends aient été étalés sur la place publique au lieu d’être discutés en interne. Il regrette que les critiques aient amplifié la colère des patients envers les médecins : « Nous avons demandé une réunion au ministère, mais nous n’avons toujours pas eu de réponse. »
Par rapport aux propos d’Anil Bachoo, qui a utilisé l’expression « no retreat, no surrender », il les a qualifiés de « langage de guerre ». Le président de la GMDOA a affirmé ceci : « Nous (les médecins et le syndicat ; NdlR) ne sommes pas en guerre avec le ministre. Au contraire, nous voulons l’aider. »
Selon lui, des propos « discordants » ont été tenus avec d’un côté, le ministre qui allègue qu’il y a « sabotage » de la part du personnel hospitalier, alors que des officiers du ministère de la Technologie de l’information, de la Communication et de l’Innovation étaient présents. « D’un côté, on dit que les médecins font du bon travail. De l’autre, on parle de sabotage », déplore-t-il.

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