Dr Kaviraj Sukon : «Je continue d’être au service du public»

C’est la première fois qu’il brigue les suffrages. L’ancien directeur de l’Open University of Mauritius se dit ravi d’apprendre de cette nouvelle expérience, et est certain de remporter cette joute électorale.  

Comment abordez-vous cette campagne dans la circonscription ?
Les gens nous accueillent à bras ouverts partout. Je suis ravi de voir que tout se déroule dans la discipline. Nous sommes pleinement satisfaits du travail que nous abattons sur le terrain auprès des habitants de notre circonscription. Il faut dire que la circonscription n’a jamais été délaissée par le Parti travailliste. Nous avons une équipe qui, depuis des années, est présente au n°7. Nous avons un comité du parti ici. Donc, c’est un travail qui a débuté depuis longtemps. Nos agents aussi sont d’une grande aide pour que l’on puisse atteindre nos objectifs. 

C’est la première fois que vous vous portez candidat aux élections générales. Comment se passe ce changement de cap ?
C’est une première pour moi en tant que candidat pour mon parti. C’est une nouvelle expérience. J’étais directeur à l’Open University of Mauritius. Ce n’est pas la même fonction, mais ce qui est important c’est que je suis toujours au service du public. C’est là que les deux se joignent. Avant, j’avais à ma charge 14 000 étudiants et, cette fois, je me concentre sur le bien-être de quelque 46 000 électeurs dans la circonscription. Je suis là pour aider les gens. 

Quelles sont vos priorités pour l’avancement dans votre circonscription ? 
Il est important d’avoir un plan d’action. Notre priorité est d’améliorer la vie des gens. La sécurité routière est l’affaire de tout un chacun. Nous avons noté qu’il y a souci de transport en commun. Il n’est pas normal qu’après toutes ces années, des habitants, surtout des personnes âgées, doivent attendre plus d’une heure à l’arrêt d’autobus pour un trajet d’un quart d’heure. 

Puis, nous avons aussi pris connaissance auprès des habitants de certains quartiers qu’en temps de fortes pluies, il y a des accumulations d’eau. C’est dangereux, surtout pour les enfants. Nous avons aussi comme projet de faire construire une Mediclinic dans la région qui sera opérationnelle jusqu’à fort tard. Il y a eu des situations où des victimes d’accidents perdent la vie lors de leur transfert vers l’hôpital. Il est crucial d’agir pour empêchr que d’autres familles ne subissent un tel drame. Parallèlement, la lutte contre la drogue reste cruciale.